Le développement des infrastructures, les énergies renouvelables, le commerce, les mines, l’éducation ont été au centre des discussions.
Le projet de numérisation pour renforcer l’administration publique moderne et transparente au Mali a été longuement discuté. Ce plan comporte trois composantes dont le renforcement des caméras de vidéosurveillance à Bamako et dans les capitales régionales, en vue d’une meilleure prise en charge des questions sécuritaires.
Le renforcement de la fibre optique entre Bamako, Djema, Diboli Gogui à la frontière Mali-Mauritanie, Sénégal ainsi que la construction d’un data central de dernière génération sont des projets portés par le Mali. Le data central servira à cadrer l’ensemble des données de l’administration publique, selon les autorités maliennes.
Parmi les projets, on note la réalisation des infrastructures hydroélectriques à Safo avec une puissance de 105 mégawatts. Ces réalisations hydroélectriques concernent aussi le cercle de Fana avec 100 mégawatts et le barrage de Kénié, dans la région de Koulikoro ainsi qu’à Kenieba, région de Kayes. Ces projets vont contribuer à la gestion de la crise hydroélectrique au Mali.
L’agriculture n’est pas restée en marge des négociations. Un laboratoire des produits agricoles sera aussi accordé au Mali, dans le cadre des évolutions technologiques et agricoles.
Lors de ce forum, une autre tribune sur la paix sera organisée pour unir les efforts contre l’insécurité en chine et en Afrique. Le forum se poursuit jusqu’au 6 septembre 2024.
Exiger un partenariat gagnant-gagnant
Pour le politologue N’golo Diarra, la chine peut bien être un bon partenaire du Mali. Mais selon lui, la matérialisation de son engagement dépendra de l’affirmation de la position des autorités maliennes.
Source: Studio Tamani