Ce n’est pas seulement le peuple français qui manifeste le besoin de renouveler sa classe politique. Notre pays, le Mali, est dans l’impérieuse nécessité de tourner la page de ceux qui occupent le devant de la scène politique depuis mars 1991. Tout comme la conception faite de la politique par la Gauche et la Droite françaises est caduque, au Mali, la page du mouvement démocratique est aussi caduque.
Tout comme en France où le président sortant, François Hollande, n’a pas pu se représenter à la présidentielle, faute à un bilan jugé désastreux, au Mali, on s’achemine vers un tel scénario en 2018. Aujourd’hui, ils sont nombreux les Maliens qui ne souhaitent pas voir le président sortant briguer les suffrages de ses compatriotes en 2018. Car, même si sa santé le lui permettait, il n’est pas évident que le bilan de son quinquennat soit son meilleur allié. Avec quel bilan IBK pourra-t-il se présenter aux Maliens en 2018 ? C’est-à-dire à presqu’un an de la fin de son mandat !
Pour ce faire, il faudra trouver autre que ce qu’on a depuis le début de la troisième République. Le Mali a besoin d’une nouvelle race d’hommes politiques pour tourner définitivement la page des Modibo Sdibé, Soumaila Cissé, Mountaga Tall, Choguel Kokalla Maiga, Oumar Mariko, Ibrahim Boubacar Kéita, ATT, Alpha, Dioucounda, Ali Nouhoum Diallo, Tiébilé Dramé, Tiémoko Sangaré, Ousmane Sy, Iba N’Diaye etc.
Cela fait près de 30 ans qu’ils nous dirigent dans tous les sens sans que le Mali ne soit le rêve des martyrs de mars 1991. Ils ont été tous vus ici à la tâche, sans résultats. En vérité, ils doivent reconnaitre leur échec et prendre leur retraite.
Le temps est venu pour les Maliens de changer la donne, et élire le Macron malien. Un homme nouveau, capable de formater le Malien et de construire une nouvelle société dotée d’une nouvelle mentalité.
La rédaction