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Le gouvernement Choguel Kokalla Maiga : Déjà sur des braises politiques et syndicales

Formé le vendredi dernier, le gouvernement de la deuxième phase de la transition sous la coupole de Choguel Kokalla Maïga est déjà sur des braises, suites à l’exclusion de certains partis et groupements politiques, à laquelle s’ajoute la guerre de leadership des syndicats.

Attendu pour taire les différends et les crises sociales, le gouvernement de Choguel Kokalla Maïga risque de réveiller les vieux démons du front sociopolitique et syndical.

Pour preuve, après la protestation de la classe politique, la semaine dernière, notamment le PARENA, l’EPM avec le RPM, le FAD, et (l’ADEMA-PASJ, qui a été membre de tous les gouvernements de l’ère démocratique, ces différentes formations entendent former un front pour mettre la pression sur les autorités de la transition pour « le respect du calendrier électoral ».

Cette prise de position, peut-on dire, s’explique de par leur exclusion du nouveau gouvernement formé le vendredi dernier.

Les déclarations de ces différents partis politiques montrent leur détermination à en découdre avec le nouveau chef de gouvernement, Choguel Kokalla Maïga, (un ancien allié, et compagnon de lutte qu’ils ont quitté, à un moment donné pour divergence d’intérêts) suite à leur exclusion qu’ils ont qualifié de trahison.

En plus du front politique, vient s’ajouter le front social qui sera animé par les syndicats, notamment la centrale syndicale l’UNTM et syndicats « amis » de la justice, à savoir ceux des procureurs et des greffiers.

L’UNTM, qui a renoncé à participer dans le nouveau gouvernement, n’aurait pas non plus gobé la présence de certaines centrales syndicales, notamment le Syndicat autonome de la magistrature (SAM) son président Mahamadou Kassogué, ancien Procureur général, est nommé ministre de la Justice. Ce dernier, pensent-on à la Bourse du travail, ne cédera des pressions de l’UNTM face à la relecture des textes de l’Office central de lutte contre l’enrichissement illicite (OCLEI), dirigé par Moumouni Guindo.

Il faut ajouter la représentation du CDTM, une autre centrale syndicale dans le gouvernement, par sa secrétaire générale, Mme Sidibé Dédéou Ousmane Simaga. Celle qui est opposée farouchement à la gestion des travailleurs par la centrale l’UNTM, précisément au niveau de l’INPS dont la présidence du Conseil d’administration est partagée entre l’UNTM et le Patronat. La dernière opposition entre les deux centrales avait bloqué des avantages accordés aux agents de ce service.

L’UNTM a montré clairement son mécontentement à l’entrée de ces syndicats dans le gouvernement et menace désormais le Premier ministre Choguel Kokalla Maïga de représailles, si rien n’est fait pour satisfaire ses doléances. Lire la suite sur aumali…

O.D.

Source: l’indicateur du renouveau

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