La Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest a levé les sanctions économiques visant le Niger, ainsi que celles plus légères contre le Mali.
La décision provoque questions et commentaires depuis une semaine. Le 24 février, la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao) annonçait, à l’issue d’un sommet à Abuja, la levée des lourdes sanctions économiques qui frappaient le Niger, ainsi que celles plus légères contre le Mali. Ces mesures avaient été prises après les coups d’État militaires qui, ces dernières années, ont chassé trois présidents élus de pays du Sahel, dont, dernier en date, Mohamed Bazoum au Niger, toujours détenu par les officiers au pouvoir.
L’inquiétude se diffuse
Pour une organisation qui, il y a peu, entonnait des discours martiaux, menaçant le Niger d’une opération militaire si l’ordre constitutionnel n’était pas rétabli, le retournement est complet. Les chefs d’État assurent avoir agi «pour des raisons humanitaires», les mesures économiques ayant un très fort impact sur une population déjà frappée à 40% par la grande pauvreté.
Reste que les ministres en exil du gouvernement de Mohamed Bazoum, invités lors de la…