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L’AES et la CEDEAO envisagent de renouer le dialogue sur les questions d’intérêt commun

« Sauvegarder les acquis de l’intégration sous-régionale, préserver la libre circulation des personnes et des biens. » Ce sont des recommandations fortes prises hier à l’issue de la première rencontre entre l’AES et la CEDEAO à Bamako.

Il s’agit des premières consultations entre les ministres des Affaires étrangères de la Confédération et le Président de la commission de la CEDEAO.

Au cours de cette réunion, la Confédération AES et le président de la commission de la CEDEAO ont réaffirmé leur volonté de poursuivre les échanges pour les intérêts des populations ouest-africaines.

Les deux organisations ont convenu de travailler d’urgence à créer les conditions nécessaires à une coopération efficace dans le cadre de la lutte contre le terrorisme.

Les échanges ont aussi porté sur les questions importantes relatives aux aspects politiques, diplomatiques, administratifs et institutionnels, juridiques et de développement économique et social.

La Confédération AES et la CÉDÉAO rappellent la volonté des Chefs d’État de privilégier l’intérêt supérieur des populations ouest-africaines. Pour les deux parties, il faut sauvegarder les acquis de l’intégration sous-régionale, notamment la libre circulation des personnes et des biens en attendant la conclusion de nouveaux accords.

Rappelons que la confédération de l’AES a rompu avec la CEDEAO le 29 janvier 2025, dénonçant une organisation « sous influence étrangère » et éloignée des idéaux panafricains.

Est-ce une phase de décrispation de la crise ?

Ce début des consultations entre la confédération de l’AES et la CEDEAO est perçu comme une phase de décrispation de la crise entre les deux parties, selon Boubacar Sanogo, doyen de la faculté des sciences économiques et de gestion de Bamako. Pour lui, ces discussions pourront aboutir à des futurs accords économiques entre les deux entités pour assurer et renforcer le commerce et la libre circulation des personnes et des biens entre les pays de l’Afrique de l’ouest.

Boubacar Sanogo, doyen de la faculté des sciences économiques et de gestion de Bamako :

Source : Studio Tamani
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