Les forces vives de la nation ont organisé, le samedi dernier, une table-ronde sur le projet de paix et de réconciliation soumis par la médiation aux parties en négociation à Alger. La cérémonie d’ouverture de cette table-ronde était présidée par M. Abdoulaye Diop, Ministre des Affaires Etrangères de l’Intégration Africaine et de la Coopération Internationale en présence des membres du gouvernement, des représentants des partis politiques, ainsi des représentants de la société civile. Dans le cadre des pourparlers inter maliens inclusifs d’Alger, le gouvernement du Mali a organisé une table ronde des forces vives de la nation dont objectif était d’échanger sur le projet d’accord de paix et de réconciliation au soumis aux parties par la médiation internationale, afin de recueillir les avis, suggestions et recommandations des uns et des autres pour améliorer le mémorandum de la délégation gouvernementale aux pourparlers de paix d’Alger.
Le Dr. Haïdara a aussi remercié la médiation internationale pour son accompagnement qui a favorisé l’adoption d’une déclaration de cessation des hostilités assortie d’une feuille de route. Par ailleurs la majorité présidentielle a, pendant plusieurs semaines, mené des réflexions et observations sur le contenu du document du projet d’accord qui a été soumis au chef du Gouvernement pour exploitation.
Dans ses propos explicatifs, le Ministre Abdoulaye Diop a indiqué que: « conformément à ses principes cardinaux et sa politique, le gouvernement du Mali a engagé ce processus de pourparlers pour aboutir à la résolution des conflits par la voie pacifique depuis 16 juillet 2014″. Ce processus de paix et de réconciliation est soutenu par une équipe de médiation internationale conduite par l’Algérie et comprend le Burkina Faso, la Mauritanie, le Niger, le Tchad, l’Onu, l’Union Africaine, l’Union Européenne, la Cedeao et l’Oci.
En outre, ce processus comporte trois phases, notamment la première phase qui s’est déroulée du 16 au 28 juillet 2014 et qui a été conclue par l’adoption d’une déclaration de cessation des hostilités et une feuille de route des négociations. La deuxième phase débutée le 1er septembre 2014 devrait conclure par l’adoption d’un projet d’accord de paix. Mais le mois de septembre a été consacré à des écoutes de toutes les parties aux pourparlers. À l’issue de ces écoutes la médiation internationales a soumis en novembre 2014 à l’appréciation des protagonistes un document intitulé « élément pour un accord pour la paix et la réconciliation au Mali ».
Enfin la troisième, espère le Ministre Abdoulaye Diop, sera marquée par une cérémonie officielle de signature d’un accord de paix global et définitif sur le territoire du Mali. En attendant, différents experts planchent déjà sur termes de cet accord.
Aboubacar BERTHÉ
Source: Soir de Bamako