Dimanche, en fin de matinée, Mademoiselle Nènè Sangaré, réceptionniste domiciliée à Kalabancoura Golf perd sa moto Djakarta. Elle dépose plainte contre X auprès du Commissaire divisionnaire de police, Touré née Aminata Diallo, à la tête du commissariat du 10è arrondissement. Le dossier est imputé au chef de sa Brigade de recherche, l’inspecteur de police Mahamadou Sangaré dit Entretien.
L’enquête ainsi ouverte aboutit à l’interpellation d’un coiffeur de nationalité nigériane, Valentin Osauniwense, domicilie à Kalabancoura-Golf, non loin de la mosquée verte. Selon le document administratif retrouvé en sa possession, il est né en1983 d’Osaniwense et de Flora Auguste. De sérieux soupçons faisaient de lui, coiffeur le jour, mais voleur-braqueur la nuit. Ces soupçons vont se confirmer à son interrogatoire. Le Nigérian a reconnu son appartenance à une bande dont le chef serait un certain Mamadou Koïta dit Toubé, domicilié précise t-il au Banconi Plateau, auteur présumé du vol de la moto de Nènè. Ce dernier est retrouvé à son domicile. Une perquisition de sa chambre a permis à l’inspecteur ‘’Entretien’’ de mettre la main sur un pistolet automatique de marque tchèque, garni de trois cartouches et une cagoule. Des instruments de nuisance, généralement à l’usage des braqueurs. Mamadou, né en 1983 à Bamako de Moussa et de Mani Coulibaly se dit employé de commerce. A l’interrogatoire, il a reconnu le vol de la moto, revendue à un receleur dont la police fait économie de l’identité pour des raisons d’enquête.
Interrogé sur la provenance des outils de nuisance, Toubé a dénoncé un autre membre de la bande répondant au nom d’Ibrahima Sanogo dit Papi. Les interrogatoires individuels et les confrontations ont permis aux enquêteurs d’établir que les trois adolescents forment une bande de braqueurs qui n’hésitent à faire usage de leurs armes pour obtenir leur but. L’enquête se poursuit pour traquer le fournisseur d’arme et le receleur de la moto.
Source: autre presse