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La ligne Assimi Goïta ou le refus de la compromission 

Les grands pays de ce monde ne sont considérés comme tels, que parce qu’ils disposent d’une gouvernance vertueuse et d’armées fortes. Obsédés par la conquête et la conservation du pouvoir, les leaders issus du « mouvement démocratique » ont pratiqué une pseudo-démocratie réduite à la multiplication des associations, des partis politiques et à la tenue d’élections tronquées, sur mesure. Les nombreux cadres qui ont animé ce mouvement ont choisi eux-aussi de couvrir des pratiques qui apparaissent comme un vrai parjure au sommet de l’Etat. Si, sous Modibo Kéita et même Moussa Traoré, les mots honneur et dignité avaient un sens au Mali, la course effrénée aux biens mal acquis va commencer en 1992, ouvrant le règne de politiciens et de fonctionnaires milliardaires, ainsi que celui de jeunes gens bien introduits, portant pour tout bagage des diplômes acquis Dieu seul sait comment, et dont l’arrogance n’a d’égale que leur grande inculture ! C’est cette race d’hommes qui, pour le grand malheur du pays, après avoir laissé piller les ressources afin de vivre des reliefs de ce pillage, va façonner le visage de la démocratie sous la 3ème république. Alpha Oumar Konaré organisera un procès qui a semblé expéditif pour déclarer Moussa Traoré  coupable de tueries pour l’envoyer au bagne. C’est avec ATT qu’on verra un candidat indépendant damer le pion à des partis politiques ! En ce qui concerne IBK, les maliens se demanderont jusqu’à sa destitution qui les gouverne véritablement.  Le père et/ou le fils ? Plus tard, ils se rendront compte que le Saint Esprit n’était pas dans le coup. Heureusement, depuis la rectification de la transition en 2021, c’est l’antithèse du système Alpha qui est en marche et qui donne des résultats tangibles sur le terrain. L’armée malienne désormais motivée et bien équipée est en train de reconquérir l’ensemble du territoire, prouvant que la bonne gestion des affaires publiques n’est pas une question de grands intellectuels mais de têtes bien faites et de dirigeants décomplexés. Assimi Goïta ne s’est pas laissé griser par le pouvoir et il a choisi une gouvernance de rupture avec le soutien de son peuple et des grands pays émergents du moment. La France désormais éconduite et ne sachant plus à quel saint se vouer, active ses relais locaux réduits à leur plus simple expression. Ils passent le temps à accuser les autorités de la transition d’isoler le Mali, comme si le monde se limitait à la France et aux pays occidentaux.

Assimi Maréchal du Mali, apparaît plus que jamais comme l’héritier caché qu’on attend depuis la chute de Modibo Kéita, pour reprendre le flambeau et jouer les premiers rôles dans le concert des nations. Le monde entier le perçoit ainsi. C’est pourquoi, la Russie, la Chine, la Turquie et d’autres le soutiennent à fond pour briser le monde unipolaire décadent, pendant que les pays occidentaux veulent à tout prix mettre fin à son aventure, synonyme de régression pour eux et d’émancipation de l’Afrique noire.

Mahamadou Camara

Email : mahacam55mc@gmail.com     

Source: L’Alerte

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