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La guerre : Un business lucratif !

Les bourses et les banquiers ne l’oublient pas ! Les affairistes se frottent les mains et les Peuples ont peur une nouvelle fois de mourir par milliers, par millions au nom du profit pour les ultra-riches, de la vanité pour les dirigeants, de la gloire et des médailles pour les Généraux.

Lorsque le marchand d’arme s’allie au banquier, il lui permet d’éliminer ses créanciers, c’est hyper rentable et permet du même coup un ”reset” du Système au cas où le Peuple aurait compris l’arnaque de la création monétaire ex-nihilo. Ceci mérite réflexion et explication:

Les avoirs des clients des banques ne sont pas sur des comptes séparés qui appartiendraient aux clients, non.
Les comptes des clients des banques figurent dans la comptabilité des banques, au bilan de celles-ci, et au passif. Cela signifie que l’argent que nous, les clients des banques, les “non-banques”, croyons posséder, est en réalité un simple avoir qui est en possession de la banque, que la banque nous doit, comme on peut avoir un “avoir” dans n’importe quel commerce. Cet avoir est donc une dette de la banque envers nous. Cette dette peut être transférée à un autre client, mais si nous voulons la récupérer nous-mêmes en liquide, cette dette doit nous être payée sur simple demande (d’où le nom anglais “demand deposit”, en français “dépôt à vue”).

Cette dette ne peut nous être rendue en liquide qu’à deux conditions : a) que la banque soit ouverte, ce qui exclu les cas où la banque est fermée, pour cause de faillite par exemple, et b), que la banque possède assez de monnaie “réelle” (de monnaie fiduciaire en pièces et billets) pour que nous puissions récupérer notre avoir.

Si nous mourons, nos avoirs peuvent être récupérés par nos héritiers si nous en avons, sur simple présentation d’un certificat de décès.
En effet, en cas de guerre, les avoirs que détenaient les banquiers au nom de tous les morts sont bien sûr perdus pour les morts. Ces avoirs sont aussi, dans la mesure où personne ne viendrait les réclamer, tout bénéfice pour les banquiers, qui diminuent d’autant leur passif (leurs dettes envers les non-banques). Ils se retrouvent ainsi avec des bilans largement excédentaires, c’est-à-dire avec des masses de monnaie fiduciaire, de titres hypothécaires, d’actions et d’obligations que personne ne viendra jamais leur réclamer. D’où l’importance de tuer aussi les femmes et les enfants. C’est pourquoi dans les conflits d’aujourd’hui il y aura toujours plus de victimes civiles que de militaires tués sur le champ de bataille.

Sambou Sissoko

 

Source: Démocrate

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