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La grosse bourde du ministère de la solidarité: Un préjudice de plus de 26 millions F CFA imposé à l’Etat

Au moins 7 agents et cadres congédiés par le Ministère de la Solidarité, de l’Action humanitaire et de la Reconstruction du Nord n’ont jamais eu connaissance du décret de leur limogeage. Conséquences : ils envisagent ester l’Etat en justice, dans leurs bons droits, svp ! Simple amateurisme de la part du département de tutelle ou magouille organisée au seul niveau de la Direction des Finances et du Matériel?

Hamadoun Konaté ministre Solidarité Action Humanitaire Reconstruction

C’est par Décret N° 317/PRM du 21 juin 2012, que les agents et cadres en question ont été nommés aux différents postes au ministère de l’Action humanitaire, de la solidarité et des Personnes Agées.  Juin 2012 – Novembre 2013, soit 15 mois après le décret de nomination, les intéressés se verront limogés à l’arrivée d’un nouveau ministre. Rien d’anormal, jusque-là ! Mais seulement voilà : le licenciement verbal devrait être suivi d’un autre décret abrogeant toutes les dispositions antérieures.

Ce document purement administratif sera ensuite mis à disposition et des intéressés et envoyé aux autres départements comme celui des Finances à toutes fins utiles. Rappelons qu’il sert de support aux traitements financiers du personnel.

Mais il se trouve que ce décret n’a jamais été pris. Tout se passe alors comme si le personnel limogé a continué à émarger au compte dudit Ministère. Ce, dans la mesure où il n’existe aucune justification de leurs limogeages respectifs. Un malin tapi dans l’ombre continuait-il à percevoir leurs salaires et autres avantages ? Ou s’agit-il d’une monumentale erreur administrative ?

La seconde hypothèse est certainement la bonne. Et pour cause. Un décret de dénomination a été pris pour trois (03) des cadres figurant pourtant sur le celui de nomination  (Décret N° 317/PRM du 21 juin 2012) après leur congédiement. Mais rien pour les 7 autres  Il y a eu manifestement un tri sélectif.

En tout état de cause, c’est l’Etat malien qui sera appelé à payer, voire à dédommager les victimes dont le cumul de salaires approximativement évalués à  250.000 F CFA /mois/personne,  pendant 15 mois, est de l’ordre de plus de  26 millions F CFA sans compter les indemnités.

Pauvre Etat du Mali ! Et surtout, ne vous attendez pas à des sanctions contre les coupables ! Ya foyi !

 

B.S. Diarra

Source: La Sentinelle

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