Le choix des États-Unis pourrait se porter sur la Côte d’Ivoire, estime Koffi Kouakou. En effet, la semaine dernière, le chef du Commandement des États-Unis pour l’Afrique (Africom), s’y est rendu pour “réaffirmer” l’engagement de Washington dans ce pays.
Quant à Paris, l’influence de la Françafrique reste forte tant en Côte d’Ivoire qu’au Sénégal, signale l’universitaire. Selon lui, le Gabon et le Cameroun sont aussi importants pour la France dans la région.
Tout en restant des “avant-postes du néocolonialisme français”, la Côte d’Ivoire et le Sénégal sont cependant sous la pression des pays qui “ont expulsé leurs anciens maitres coloniaux”, note l’expert.
Il souligne que la présence occidentale enfreint la souveraineté des pays africains. Et de développer en citant l’exemple de Niamey: “Le Niger ne sait pas combien de personnes se trouvent [dans les bases], qui y entre, quel matériel y est transporté. De plus, les droits d’atterrissage des avions américains sont gratuits, de sorte qu’ils ne paient pas de taxes du tout”.