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La France demande une réunion sur le cessez-le-feu en Syrie

Alors que la trêve prévue par l’accord entre Russie etÉtats-Unis et acceptée par Bachar el-Assad devait entrer en vigueur vendredi, plusieurs violations ont été signalées. Le ministre des affaires étrangères Jean-Marc Ayrault a annoncé lundi avoir demandé à ce que le groupe de travail chargé de surveiller sa mise en œuvre se réunisse.

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Dès le départ, la difficile mise en place avait été annoncée. Mais le cessez-le feu en Syrie, négocié entre les États-Unis, la Russie et le président syrien Bachar el-Assad, semble avoir encore plus de mal que prévu à se mettre en place.

Décidée le 22février, la trêve est entrée officiellement en vigueur vendredi. Mais plusieurs violations ont été signalées. «Nous avons reçu des indications selon lesquelles les attaques y compris aériennes se poursuivent contre des zones contrôlées par l’opposition modérée», a annoncé lundi le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Marc Ayrault, en marge de la session annuelle du Conseil des droits de l’Homme de l’ONU.

Des informations qui ont poussé Paris à demander une concertation du groupe de travail chargé de vérifier que cette trêve soit bien observée. «Tout ceci doit naturellement être vérifié. La France a donc demandé que la task force chargée de surveiller la mise en oeuvre de la cessation des hostilités se réunisse sans délai», a ainsi indiqué Jean-Marc Ayrault.

«Ne nous y trompons pas: le drame syrien est le test à l’aune duquel tous nos efforts en matière de droits de l’Homme seront jugés», a poursuivi Jean-Marc Ayrault. «Pour l’instant, force est de constater que c’est un échec.» Il a affirmé à cet égard que la France «ne se mettra pas du côté de ceux qui voudraient mettre les violations des droits de l’Homme et le droit humanitaire entre parenthèses, sous le tapis».

Malgré les violations, une accalmie notable

Le processus de cessation des actualité «suit son cours», avait déclaré un peu plus tôt un porte-parole du président russe Vladimir Poutine, Dmitri Peskov. «Les chefs d’État, les présidents de Russie et des États-Unis, ont dès le départ souligné que la mise en oeuvre d’un cessez-le-feu durable ne serait pas facile, mais il était essentiel que cet accord soit conclu», a-t-il souligné.

Malgré des accusations mutuelles de violations des protagonistes, l’effet de la trêve a été ressenti dans plusieurs grandes villes de Syrie. Dans les quartiers rebelles d’Alep, la grande ville du nord, les élèves habitués à raser les murs pour éviter les bombardements marchaient au milieu de la chaussée, selon des correspondants de l’AFP. Et le calme était total aux abords de Damas, alors que les rues de la capitale étaient très animées, a constaté une journaliste de l’AFP.

Mettant à profit cette trêve sans précédent, l’ONU a annoncé, dimanche, qu’elle allait renforcer ses opérations humanitaires pour porter assistance dans les cinq prochains jours à plus de 150.000 personnes dans des localités syriennes assiégées par l’un ou l’autre des belligérants.

Initié par la Russie et les Etats-Unis et soutenu par l’ONU, l’accord de cessation des hostilités est le premier de ce genre en cinq ans d’une guerre qui a fait 270.000 morts et des millions de déplacés et de réfugiés. Il est accepté par le gouvernement du président syrien Bachar al-Assad, par une centaine de groupes rebelles et par les combattants kurdes. Mais il ne s’applique pas aux groupes djihadistes comme l’organisation État islamique et le Front al-Nosra, la branche syrienne d’al-Qaida, qui contrôlent plus de 50% du territoire syrien.

 

Source: Figaro

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