Le Mali s’enfonce dans l’autoritarisme. C’est le titre d’une note publiée ce vendredi 19 avril par la Fédération internationale des droits de l’Homme (FIDH).
“Le récent décret du gouvernement malien suspendant les activités des partis politiques et celles des associations à “caractère politique” est une mesure antidémocratique, note la FIDH. C’est pourquoi, elle alerte sur le glissement du Mali vers l’autoritarisme et appelle l’Union Africaine et les Nations Unies à plaider vigoureusement pour que le gouvernement malien revienne sur la trajectoire qu’il semble inexorablement emprunter.
Violation flagrante des droits humains
La présidente de la FIDH, Alice Mogwe, ajoute que cette suspension des partis politiques est une violation flagrante de la nouvelle Constitution du Mali adoptée par le régime actuel lui-même en juillet 2023. Et elle constitue également une entrave sérieuse au dialogue inter-malien.
La fédération internationale des droits de l’Homme appelle l’Union Africaine et les Nations unies à exhorter les autorités maliennes de la Transition à abroger le décret en question et à respecter les libertés fondamentales protégées par la Constitution du 22 juillet 2023, ainsi que les instruments juridiques régionaux et internationaux.
Enfin, la FIDH encourage la Commission africaine des droits de l’Homme et des peuplesà effectuer une mission de promotion des droits humains au Mali.
Source: DW
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