Aucun filon n’est désormais épargné dans le pompage de fonds publics. De la création de générations spontanées d’entrepreneurs, on en est arrivé à l’invention de chantiers au forceps sur fond de ciblage des ressources disponibles et de dépenses irrationnels payés sur la bête.
C’est la nouvelle règle qui commande par exemple la circulation routière dans la capitale où les voies urbaines sont constamment obstruées par des travaux d’entretien spontanés, qui obligent souvent les usagers à dévier temporairement de leurs trajectoires. Il arrive même qu’en l’espace d’un mois ou deux les mêmes endroits soient l’objet de la même nature de travaux. Ça n’est pas tout. Il arrive aussi que des portions saines du goudron soit arrachée au su et au vu de tout le monde pour en faire un chantier payable sur le dos du trésor public. Le hic est que les travaux d’entretien routier se multiplient sans rien arranger à la problématique d’impraticabilité des artères de la capitale. L’objectif étant de racler les fonds d’entretien routier qui sont les ressources les plus pérennes de l’Etat au regard de la régularité de leur approvisionnement par les péages.
La Rédaction