Comme il n’y a plus d’escorte sur l’axe Sévaré- Gao, la Coordination des mouvements de l’Azawad (CMA) n’a rien fait que d’installer deux check points sur cet axe. Un à Boni et l’autre à Gossi. Chaque bus de transport paie la somme de cinq mille francs CFA et chaque passager deux mille francs CFA. Un bus qui refuse de se plier à ces exigences est attaqué en cours de route. On appelle cela un Etat dans un autre. Il y avait la même situation sur la voie fluviale de l’arrondissement de Danga (cercle de Diré) au dernier village de Gourma-Rharous. Nous l’avons dénoncé par le canal de «L’Inter de Bamako». Heureusement, les check points de la voie fluviale ont été levés.
Avec ce braquage à ciel ouvert, de quelle crédibilité la CMA jouit- elle devant les populations du Nord ? Ils doivent penser qu’un jour, ils vont rendre compte.
Les cadres sédentaires de la région de Gao sont complices de la partition du pays
Pourquoi les populations du Nord ne peuvent pas voyager à bord des avions de la MINUSMA quand on n’est pas membre de la CMA et de la Plateforme ? Il faut être un adhérent de ces deux (02) groupes armés pour avoir le droit d’accéder à l’avion de la MINUSMA pour aller à Gao. Donc, ce sont les cadres sédentaires mêmes du Nord qui contribuent à la partition du Mali.
La MINUSMA aussi est là pour la partition du Mali.
Brin COULIBALY
Source L’Inter de Bamako