Suivez-nous sur Facebook, Telegram, WhatsApp pour ne rien rater de l'actualité malienne

(La Chronique Politique de Monoko) Pour le Respect de la Démocratie et de la Constitution au Mali

Les partis et mouvements politiques se mobilisent mais les soutiens de la Transition s’y opposent

Ces derniers jours sont vivement animés par les partis et mouvements politiques qui entendent exiger la démocratie au Mali et surtout le strict respect de la Constitution. Le samedi 3 mars, devrait être organisé au Palais de la Culture, un grand meeting pour interpeller les autorités de la Transition,  sur les dérives démocratiques  et les entorses faites la Constitution Malienne.

Ces Partis et moments politiques dénoncent la confiscation des libertés, dont celles d’expressions, d’opinions, de réunions. Le pire qui justifie la  mobilisation de ces derniers,  est l’abrogation de la Charte des partis politiques du Mali.  A la faveur de cette abrogation, les partis et mouvements politiques estiment que les autorités de la Transition projettent leur dissolution pure et simple. Toutes  choses  qui, selon eux, seraient une véritable entrave à la démocratie et au non-respect  de la Constitution Malienne qui,  elle,  garantit   l’intangibilité du  droit à la création  des mouvements,  associations et partis politiques. Cela, sans limite. Autrement dit, nul ne peut empêcher la création de partis politiques qui respectent les conditions, encore moins les dissoudre.

Cette approche des partis et mouvements politiques pour le respect de la Constitution,  n’est pas apprécié par ceux et celles qui soutiennent la Transition. Ces soutiens et le Pouvoir de la Transition  distillent  un narratif qui rend  les partis politiques  responsables des crises et malheurs que connaît  le Mali depuis des années.  Selon eux, les politiques auraient vendu le Mali aux occidentaux et aux ennemis du pays. D’où le souhait de leur dissolution.

Aussi  les arguments avancés partis les soutiens de la Transition contre les partis et mouvements politiques,  se résument par les mauvais comportements  qu’auraient eus les politiques lors de leurs différentes gestions du pouvoir. S’ils s’étaient bien comportés, les militaires ne seraient pas aujourd’hui au pouvoir. En clair,  pour eux, les militaires seraient la solution pour sortir le Mali de sa situation actuelle de crises.

Les deux tendances-Formations politiques et Pouvoir (avec ses soutiens)-  ont des visions totalement différentes et même contradictoires.  Les mouvements et partis politiques parlent du respect des principes de la Démocratie et surtout de la Constitution.  Évidemment,  la clarification de  la durée de la Transition et le retour à l’ordre constitutionnel normal,  par l’organisation des élections.

Ils ne veulent plus  d’une transition sans limite,  ni une quelconque proclamation du président de la T Transition comme  Président de la République, sans passer par la convocation d’un collège électoral.

D’où une animation intense de  la scène politique entre pro-Démocratie et anti-Démocratie. Les prochains jours risquent d’être davantage mouvementés. Mais,  de quel côté se trouve l’intérêt supérieur de la nation ? La dissolution des partis politiques serait-elle  la vraie solution aux difficultés du Mali ? Une Transition sans fin, serait-elle  la solution ? Le retour à l’ordre constitutionnel normal sauverait-il le  Mali ?

Les prochaines semaines nous édifieront pour  pouvoir  davantage analyser et commenter les faits.

Monoko Toaly

Source: Le Pélican

Suivez-nous sur Facebook, Telegram, WhatsApp pour ne rien rater de l'actualité malienne
Ecoutez les radios du Mali sur vos mobiles et tablettes
ORTM en direct Finance Les plus bas prix du Mali Acheter à bas prix au Mali Achat terrain à Bamako Terrain à vendre Bamako Immobilier titre foncier TF à Bamako ORTM en direct, RTB en direct RTN tele sahel niger ne direct