Le lundi 29 octobre 2018, la chancelière allemande, Angela Merkel, a annoncé lors de sa rencontre avec les hommes de médias, qu’elle ne briguera pas un nouveau mandat en 2021 et qu’elle renonce à la présidence de son parti.
C’est parti pour la fin de l’ère Angela Merkel non moins chancelière de la Fédération allemande depuis 2005. « Ce mandat est mon dernier en tant que chancelière car je ne solliciterai aucune autre fonction politique après la fin de mon mandat en 2021 », a-t-elle clarifié, avant d’ajouter : « Je crois que nous avons besoin de tourner la page ».
Agée de 64 ans et présidente de la CDU depuis 2000, Mme Merkel a aussi révélé qu’elle partira de son parti, laissant à d’autres le soin de prendre la relève au mois de décembre prochain. Suivant les précisions données par la Chancelière, son gouvernement de coalition, difficilement négocié entre ses conservateurs de la CDU-CSU et les sociaux-démocrates du SPD, avait perdu sa crédibilité, donc la confiance qui était placée en lui. Aussi énonce-t-elle, devant la presse, qu’en tant que responsable des évènements qui ont eu lieu depuis les législatives de 2017, qui se prononcent au lendemain d’une nouvelle fonte électorale des partis de sa coalition, qu’elle ne serait, même en cas d’élection anticipée, pas candidate prochainement.
Il est intéressant de savoir que cette annonce intervient alors que les alliés de la « grande coalition » d’Angela Merkel ont séché, à quinze jours d’intervalle, de sérieux revers électoraux aux scrutins régionaux en Bavière puis dans le Land de Hesse. À retenir que cette dernière, bien vrai que dorénavant désintéressée de l’arène politique, n’a aucunement dissimulé son intention de soutenir la secrétaire générale de la CDU, Annegret Kramp-Karrenbauer, pour les élections législatives de 2021.
Mamadou Diarra
Source: Le Pays