La confédération africaine de football a lancé ce mardi 11 avril un ultimatum au gouvernement du Mali pour qu’il revienne sur sa décision de dissolution de la FEMAFOOT.
Condition requise pour que l’équipe nationale cadette puisse participer à la CAN de la catégorie prévue au Gabon du 14 au 28 mai prochain.
« Nous nous référons à la décision de la FIFA de suspendre la Fédération malienne de football de toutes activités sportives jusqu’à nouvel ordre… Nous vous informons par la présente que si la décision n’est pas levée au 30 avril 2017, l’équipe nationale U17 du Mali ne sera pas autorisée à prendre part à la 12eme édition de la CAN U17 et l’équipe nationale U17 de l’Ethiopie (la dernière que le Mali avait éliminée) la remplacera automatiquement », pouvait-on lire sur le courrier adressé aux équipes qualifiées par le secrétaire général de la CAF. Juste avant cette correspondance, le nouveau président de l’instance du football africain Ahma Ahmad s’était montré clair au sujet du Mali : « Je vais être tranchant, on ne peut pas se permettre d’accepter ce genre d’interférences car ça nuit au développement du football dans la région. Il faut protéger le football. On ne peut pas développer le football en Afrique sans les gouvernements mais on ne peut pas accepter d’ingérence ». Des membres du comité de normalisation reviennent d’une mission en Suisse où ils ont introduit une requête d’urgence auprès du Tribunal arbitral du sport (TAS) pour annuler la décision de suspension de la FIFA au motif qu’elle revêt un caractère irréparable. « Nos avocats sont revenus mais pour l’heure nous ne voulons pas encore communiquer dessus, il y’a des données sensibles, nous le ferons en temps et heure. Le TAS se prononcera avant le 30 de ce mois, je pense, c’est surtout le bureau sortant qui nous met des bâtons dans les roues » a expliqué le président du CONOR, Yaya Diallo.
Source: journaldumali