Un magnat du BTP sans base politique se préparerait à briguer la magistrature suprême avec la bénédiction d’Ami et de son époux IBK. Seydou M. Coulibaly, le patron de Cira, acceptera-t-il de briguer la présidentielle de 2022 face à des aguerris du sérail politique ? La question se pose avec acuité aujourd’hui.
De sources concordantes, le richissime malien du bâtiment et des travaux publics (BTP) multiplie des rencontres secrètes entre le domicile paternel d’Ami sis à Quinzambougou en Commune II et la résidence d’IBK à Sébénicoro en Commune IV dans le seul dessein de briguer la présidentielle de 2022.
Dans les coulisses et salons feutrés de Bamako l’on raconte que ce néophyte de la scène politique compte sur les relations d’IBK et de son épouse pour convaincre les Maliens. Cet homme qui a profité de toutes les faveurs des marchés publics compte sur cet argent engrangé pendant des années pour dit-on acheter les électeurs.
Une chose est sûre : Seydou M. Coulibaly PDG de Cira, s’il venait à briguer Koulouba, aura tout d’abord sur les dos ses anciens concurrents des marchés publics qu’il a raflés grâce à ses accointances avec les différents pouvoirs. Aujourd’hui, cet homme qui jure que par IBK et Ami croit qu’avec son argent son heure est arrivée pour diriger le grand Mali.
Ensuite, les politiques dresseront une barrière pour l’anéantir. Les Maliens sont aujourd’hui conscients et préfèrent l’homme à l’argent. Ils n’entendent plus être corvéables à merci pour l’argent. Ils ont besoin d’un homme capable de donner au Mali sa nouvelle « indépendance », un homme capable de les sortir de la pauvreté et de leur apporter la paix. Des campagnes, a-t-on appris, seraient entreprises pour préparer les esprits de l’opinion sous la houlette de certains leaders religieux.
Cette mayonnaise ne prendra pas, car personne ne sera dupe pour livrer le pays à une telle personne qui ne se soucie que de sa poche et de son bien-être personnel.
IBK, le mentor de Coulibaly, n’est plus adulé par les populations et ne saurait influencer les Maliens à voter pour la personne de son choix. Laissons le temps au temps et attendons de voir si réellement le PDG de Cira va se présenter aux élections prochaines.
B. Traoré
Source : Notre PRINTEMPS