Un petit hippopotame capturé le samedi 9 janvier dernier par des pêcheurs Bozos au large du fleuve Sénégal à Médine, à la périphérie de la Commune urbaine de Kayes, a évité de justesse de passer à la casserole. Le chef du cantonnement forestier, M. Idrissa et ses collègues alertés par l’édile, Ibrahim Sarr, ayant volé à son secours pour ordonner aux pêcheurs de le remettre à sa place pour ne pas provoquer le courroux de sa mère.
La croyance populaire enseigne que quand l’hippopotame femelle met bas d’un petit de sexe mâle, il le cache pour éviter que le géniteur ne le tue. L’adage ne dit-il pas que deux hippopotames mâles ne se partagent pas un même rivage ? A Médine, à la périphérie de la Commune urbaine de Kayes, l’on pense que c’est dans cette optique qu’un petit hippopotame de sexe mâle avait été mis à l’abri par sa mère.
En le cachant à son père, elle l’a exposé aux pêcheurs. Dans les deux cas, la mort est inévitable. Fort heureusement, le maire de la commune Ibrahima Sarr, très attentionné a eu l’information et a alerté M Idrissa, le chef de cantonnement forestier, le samedi 9 janvier dernier. Il se fait accompagner du chef de la division réglementation et contrôle, Ibrahim Maïga, du chef du poste de contrôle de Médine, Issa Traoré, du chef de poste de Lontou, Hady Sow pour rallier les lieux.
Le petit mammifère était aux mains de Lassine Traoré et de Dado Coulibaly, deux pêcheurs qui s’apprêtaient à l’abattre. Les forestiers leur expliquent que si sa mère ne le retrouve pas à sa cachette, elle va interdire le fleuve aux usagers pendant plusieurs semaines. Ils leur ont ordonné de le remettre à sa place, ce qui a été fait. Pas de guerre avec un hippopotame au moment où l’équation jihadiste n’est pas encore résolue.
La rédaction