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Justice : De la fermeté à la levée de toutes les équivoques

En tant que chef du département de la Justice et des Droits de l’homme, le ministre Mamoudou Kassogué a été récemment invité sur le plateau de l’ORTM dans le cadre de la troisième saison de l’émission Mali Kura Taasira. Avec pour mission d’éclairer la lanterne des Maliens sur la gestion du pays et la vision des autorités actuelles, ladite émission a permis au ministre de lever toutes les équivoques sur la lutte contre la corruption et la délinquance financière au Mali, la restriction des libertés, la lutte contre la criminalité transnationale…

Le Mali, sous la transition, s’est, depuis quelques années, engagé dans l’enrayement de ces différents fléaux qui ont toujours entravé le développement de plusieurs secteurs. Pour ce faire, le département du ministre Kassogué s’est attelé à des réalisations générationnelles.
Au plan des réformes structurelles, organisationnelles et institutionnelles, les réalisations du département sont marquées par l’opérationnalisation de plusieurs institutions clés, notamment : le Pôle national économique et financier, le Pôle national de lutte contre la cybercriminalité, le Pôle judiciaire spécialisé de lutte contre le terrorisme et la criminalité transnationale organisée, l’Agence de recouvrement et de gestion des avoirs saisis ou confisqués, la Direction nationale des droits de l’homme, l’École nationale d’administration pénitentiaire et de l’éducation surveillée.

À cela s’ajoute l’installation des chefs de juridiction et de parquet des cours et tribunaux de Bamako, Kayes et Mopti. À ces prouesses s’ajoute l’opérationnalisation de la collégialité au niveau des tribunaux de grande instance par des magistrats, la création de la ligne verte pour dénoncer les injustices et abus de pouvoir.

Au plan juridique et normatif, des lois importantes ont pu être adoptées sous la houlette du département, notamment l’adoption du Code pénal et du Code de procédure pénale, les ordonnances portant statut de la magistrature et des greffiers, les lois organiques encadrant les hautes juridictions, voire l’adoption d’une dizaine de circulaires destinées à améliorer la qualité des services.

Au plan judiciaire, des sessions de cour d’assises ont eu lieu dans les cours d’appel de Kayes, Mopti et Bamako, avec des centaines d’affaires jugées, des condamnations prononcées, voire des amendes dépassant 50 milliards de F CFA. À Bamako, la session spéciale de la cour d’appel s’est focalisée sur les affaires économiques et financières.

La justice, le rempart des citoyens

À travers cette sortie, le ministre Kassogué a tenu à rapporter que des efforts ont été également consentis, non seulement dans la lutte contre la corruption et la délinquance financière, mais aussi dans l’amélioration des conditions carcérales des détenus, la formation du personnel…

« La justice constitue le dernier rempart des citoyens. Il est normal qu’elle fasse parler d’elle. Il y a un problème de compréhension de la justice et de son fonctionnement par les citoyens. Il y a un certain fossé entre le fonctionnement de la justice, ce qu’elle est, ce qu’elle doit être, et la façon dont elle est perçue par nos concitoyens. Très souvent, les gens voient la justice à l’aune de leurs intérêts et de ce qu’ils souhaiteraient que les choses soient », a estimé le ministre, précisant : « Dans un tel contexte, il est difficile que la justice fasse l’unanimité. Aujourd’hui, il faut reconnaître que la justice malienne est en train de faire sa mue. Progressivement, elle est en train d’avoir l’adhésion de la grande majorité des Maliens et des gens au-delà du Mali. »

Puis de soutenir : « Si, avant 2021, on était à 26, 30 % d’opinion favorable pour la justice, aujourd’hui, on est à 75 % d’opinion favorable. Ce n’est pas parce que 5 % de procès sont mal rendus, ou que certains ont perdu leurs procès, qu’on doit jeter l’opprobre sur la justice. »
Quant à la restriction des libertés, le ministre dira : « C’est un faux procès qu’on nous fait. Nous n’avons pris aucune mesure en cette période pour restreindre les libertés. »

Mamadou Diarra

Source : Le PAYS
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