Le monde célèbre le 4 février de chaque année, la journée mondiale du cancer. Pour cela, la plus grande organisation de la santé dans le monde, OMS, a placé le thème de la célébration de cette année spécifiquement sur le cas du cancer du col de l’utérus. Cela à cause du chiffre très élevé de ce cas chez les femmes le positionnant aujourd’hui à la quatrième place des cas de cancer les plus répandus chez la femme dans le monde.
Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), plus de 310 000 femmes meurent chaque année d’un cancer du col de l’utérus, un chiffre qui sera vu très vite à la hausse dans les années à venir atteignant jusqu’à 460 000 cas de décès par ans en 2040, sauf si des mesures de prévention sont mises en œuvre rapidement pour atténuer l’évolution. Un combat bien possible contre le cancer du col de l’utérus comme nous le fait savoir l’OMS, le cancer du col de l’utérus « est évitable par la vaccination et traitable par la détection précoce ». Seulement, que nos responsables en charge de la santé mettent en avant la politique de « l’accès au dépistage et à un diagnostic », puisqu’il est constaté que le taux le plus élevé des victimes de cette maladie est enregistré dans les pays à faible revenu ou intermédiaire, soient environ 90% selon les derniers chiffres du centre international de recherche sur le cancer (CIRC). Selon les mêmes analyses, 570 000 nouveaux cas de cancer du col de l’utérus ont été diagnostiqués dans le monde rien qu’en 2018. Un des objectifs que le CIRC s’est fixés lors de cette journée est de parvenir à éliminer dans les très prochaines décennies, le cancer du col de l’utérus parmi les problèmes de santé publique. Cela, bien évidemment en partenariat avec l’OMS et les autres organisations œuvrant dans le domaine de la santé, malgré que des progrès considérables aient été accomplis dans le domaine du diagnostic et le traitement du cancer. « Tous les Pays peuvent faire plus pour prévenir et traiter le cancer », a déclaré le docteur Étienne Krug, directeur du département de la gestion des maladies non transmissibles, du handicap, de la violence et des traumatismes non transmissibles de l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Docteur Elisabete Weiderpass, directrice du CIRC quant à elle, a réaffirmé l’engagement du centre de recherche dans la lutte contre le cancer du col de l’utérus et a pleinement souscrit à la position de l’OMS sur la vaccination contre le papillomavirus humain (VPH). Elle a aussi confirmé l’efficacité de la vacci
Source: Le Pays