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Journalistes de RFI assassinés au Mali: soupçons contre un leader d’AQMI

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Alors que des enquêteurs français ont été dépêchés en renfort au Mali, le nom d’Abdelkrim el-Targui, un des chefs d’AQMI, est cité. Mais la France, par la voix de Jean-Yves Le Drian, ne confirme pas ces soupçons.

L’enquête sur l’assassinat de deux journalistes français le 2 novembre dans le nord du Mali, progresse: 35 personnes au moins ont été arrêtées au cours des dernières 48 heures. Des policiers français sont arrivés lundi en renfort à Bamako pour participer aux investigations. Selon le quotidien français Le Monde qui citait mardi des sources malienne et française, “trois des quatre personnes ayant participé à la prise d’otage [des deux journalistes] ont été identifiées”. Parmi les noms cités revient celui d’un des leaders d’AQMI, Abdelkrim el-Targui.

Des soupçons que Jean-Yves Le Drian, ministre de la Défense, comme les services de renseignements français, ne confirment d’aucune façon.

Un clan de djihadistes touaregs au centre d’une possible transaction

Egalement appelé Abdelkrim “le Touareg”, el-Targui possède une brigade près d’Ansar Dine. Ce salafiste malien est connu des services de renseignement français comme l’un des chefs d’AQMI. Son cousin, un autre djihadiste touareg du nom d’Iyad Ag-Ghaly, a lui-même participé aux négociations qui ont conduit à la libération des quatre otages d’Arlit la semaine dernière.

Depuis, il semble que le clan touareg cultive un ressentiment, alors que certains membres de cette famille sont emprisonnés à Bamako. S’agit-il d’une vengeance? La libération des otages français était-elle la contrepartie d’un geste des autorités maliennes? Rien ne permet aujourd’hui de l’affirmer.

Le Drian reste prudent

Jean-Yves Le Drian a de son côté appelé mercredi à “respecter la procédure judiciaire” en cours sur l’assassinat des deux journalistes français au Mali, en refusant de confirmer les informations sur d’éventuelles arrestations dans le cadre de l’enquête.

“Il faut respecter cette procédure, elle est indispensable. Il s’agit d’un crime, d’un assassinat”, a-t-il souligné mercredi matin sur France Inter. “Il peut y avoir des convergences d’indices, mais ce sera à l’enquête de le vérifier”, a-t-il poursuivi. “Toute autre considération à cet instant me paraît plutôt de l’ordre du commentaire que de la réalité”, a poursuivi le ministre de la Défense.

 

Source : BFMtv

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