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Jeune Chambre Internationale (JCI-Mali) au parc national : Des nouveaux membres au diapason des missions de la JCI

Le Parc National du Mali a abrité ce samedi 21 février 2015, une rencontre initiée par les responsables de la Jeune Chambre Internationale (JCI) pour parler non seulement des multiples opportunités de cette organisation mais aussi de son fonctionnement aux nouveaux.

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Ils étaient une dizaine de jeunes à prendre part ce samedi 21 février 2015 à une rencontre d’échanges initiée par les premiers responsables de la Jeune Chambre Internationale (JCI-Mali) pour parler des multiples opportunités et fonctionnement de la plus belle organisation de jeunes nouveaux adhérents.

A travers cette rencontre, ces nouveaux adhérents, communément appelés dans le jargon de la JCI, les observateurs ont compris ce que c’est que la Jeune Chambre Internationale. Une fédération mondiale de plus de 200 000 jeunes citoyens, âgés de 18 à 40 ans, répartis entre près de 5 000 communautés dans plus de 115 pays à travers le monde[]. La JCI est présente notamment au sein de l’ONU de l’UNESCO, de l’UNICEF, de la Chambre de commerce internationale, de CARE International et d’AIESEC[] avec pour vision « Être le principal réseau mondial de jeunes citoyens actifs ».

Elle se donne comme mission, «  Offrir des opportunités de développement aux jeunes en leur donnant la capacité de créer des changements positifs. « pour établir la paix dans le monde de manière permanente et définitive ».

La JCI existe au Mali depuis 1993.

Les observateurs ont également été briefés sur certains termes couramment utilisés par les initiés comme OLM (Organisation Locale Membre), VP (E), (F), (C) Vice Président Exécutif (ve), Formation, Communautaire etc., le  fonctionnement de l’organisation, la composition des différents bureaux qui composent la JCI, les frais de cotisations etc.

La rencontre était sous la conduite des sénateurs (membres qui ont rendu des services remarquables à l’organisation)  Ali Koné, Didi Kouakou Diallo. Elle a vu la présence également de la VPE, Oury Koné (JCI-Bamako, OLM), la VPE nationale, Arera Cissé, la Présidente de la JCI-Universitaire, Alima Dembélé et VPE, Malado Boré et pleins d’autres membres de la JCI.

Selon Oury Koné de la JCI-Bamako, cette rencontre vise non seulement à mettre en relations les initiés. C’est-à-dire ceux qui sont déjà membres de la JCI avec nous nouveaux séduits. Mais aussi les nouveaux séduits entre eux pour nouer des relations d’affaires, d’amitiés, la découverte de l’organisation pour mieux la profité.

A la question de l’amalgame selon lequel, la JCI est une organisation de filles et de fils à papa pour certains, la VPE, Oury Koné appelle à la sagesse en soulignant que la seule et la bonne manière de connaitre une personne ou une organisation, c’est l’a reproché avant de se donner par plaisir à un quelconque jugement. Ce qui pour elle, n’est pas un acte de sagesse. Une manière pour elle d’appeler les uns et les autres à la découverte de cette prestigieuse organisation qu’est la JCI au lieu de faire un jugement quelconque sans fondement.

Modibo Dolo

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Jeune Chambre Internationale du Mali (JCI/Bamako Elite) : Cap sur un ‘’Business Forum’’ sur les fonds de Garantie

En vue de renforcer, la capacité des jeunes en entreprenariat, la Jeune Chambre Internationale du Mali (JCI-Mali, ‘’Bamako Elite’’) a tenu, le samedi 21 février dernier à l’hôtel Radisson Blu, un forum économique intitulé ‘’Business Forum’’, animé par d’éminents financiers.

« Quel accompagnement du Fonds de garantie pour le Secteur Privé dans le financement des PME/PMI », tel était le thème retenu à l’occasion du Business Forum de la Jeune Chambre Internationale (JCI-Mali, Bamako Elite) tenu le samedi 21 février dernier à l’hôtel Radisson. Cheick Sidi Seck, le Directeur général du Fonds de Garantie pour le Secteur Privé du Mali (FGSP), et Cheick Cissé, haut cadre dans une Banque de la place étaient les principaux panélistes avec comme modérateur, Mamadou N’Diaye.

Selon le DG du FGSP, Cheick Sidi Seck, les PME/PMI, qui jouent un rôle majeur dans la création d’emplois, constituent des instruments stratégiques dans la politique de réduction de la pauvrété de l’Etat. Mais dit-il, malgré le rôle moteur que jouent les PME et PMI dans l’économie nationale, l’une des principales contraintes au développement du secteur privé demeure au Mali l’insatisfaction des besoins de leur financement par le système bancaire et financier.

A l’en croire, il n’y a que 500 unités industrielles au Mali contre 4 000 au Sénégal et 5 000 en Côte D’ivoire. Un chiffre qui selon lui, s’explique par plusieurs facteurs. Au nombre desquels : les problèmes de financement, l’inadéquation entre la nature et les ressources, le coût élevé des garanties exigées par les Banques, l’environnement judiciaire, le manque de sites industriels  adéquats, le problème de gouvernance, entre autres. Toutes choses qui, selon lui, influent sur le coût de crédit.

D’où l’intérêt, dit-il, de la création du Fonds de Garantie pour le Secteur Privé (FGSP SA), qui est un établissement financier avec un capital social de 4,8milliards de Fcfa par le gouvernement malien. A en croire, le DG Cheick Sidi Seck, le FGSP a pour objet de garantir partiellement les banques et établissements financiers pour des crédits accordés à des PME/PMI et à des institutions financières décentralisées relevant du secteur privé.

Dans cette optique, selon lui,  le FGSP SA, apporte des solutions aux banques en termes de couverture partielle des risques liés à l’octroi de concours aux PME/PMI.  « En accordant sa garantie aux banques, le FGSP SA a pour ambition d’être un outil de développement des PME-PMI, des Banques en sécurisant leurs risques et en leur permettant d’étoffer leur portefeuille par la conquête de nouveaux marchés de PME-PMI » a-t-il expliqué.

Avant de souligner qu’en vue de rendre le coût de crédit soutenable et  plus compétitif pour les entreprises, le FGSP a déjà signé un accord cadre avec 5 banques de la place. Selon lui, les concours éligibles du FGSP, sont entre autres, les besoins de financement des projets d’investissements relatifs, à la création de nouvelles entreprises, l’extension, la diversification et le développement d’entreprises existantes.

Selon toujours M.Seck, le FGSP accorde une garantie de 50% maximum du montant de financement accordé aux promoteurs d’entreprises. Un montant qui selon lui, varie entre 10 millions de Fcfa au minimum et 500 millions au maximum.

Quant au second panéliste, Cheick Cissé, il dira pour sa part qu’au Mali l’économie est confrontée à deux problèmes fondamentaux. A savoir, le sous financement de l’économie par le système bancaire et la mauvaise répartition du financement entre les différents secteurs. A titre d’exemple a-t-il révélé, l’économie malienne est financée à 23% par le système bancaire contre 120% au Maroc. Selon lui, plus de 20% du portefeuille bancaire est compromis au Mali.

Bourama Diallo de la JCI-Mali, Bamako Elite de poursuivre : « Nous jeunes, nous ne manquons ni d’initiatives, ni d’engagement mais nous avons besoin de l’accompagnement et du soutien ».  Et son collègue Abdoul Karim Konaté, de conclure que la JCI est une organisation qui a pour ambition d’offrir des opportunités d’affaires aux jeunes qui, dit-il, au sortir de ce Forum seront mieux outillés.

 Lassina NIANGALY

Source: Tjikan

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