Après qu’il ait omis le 4 septembre 2013 une importante partie de la lecture de la Constitution le renvoyant à sa fonction présidentielle, IBK a repris hier ce passage et s’est engagé solennellement. Il décide de combattre efficacement les maux qui minent notre société et qui ont pour noms : corruption, chômage, népotisme, etc. Devons-nous lui faire confiance ?
Le Président de la République, Ibrahim B. KÉITA
Bamako a été la capitale de l’Afrique et de la France pendant des heures. L’occasion était la seconde investiture d’IBK appelée investiture festive ou prise de fonction d’IBK, selon ses proches. C’était ce jeudi 19 septembre 2013.
En cette occasion, ils étaient plus d’une vingtaine de présidents ou de représentants de haut rang de leur pays à fouler le sol malien. Accueillis par le président IBK ou par les membres du gouvernement depuis l’aéroport de Bamako, les hôtes du Mali se retrouveront au stade du 26 mars pour le clou de l’événement. Il faut noter également la présence des autres candidats ayant brigué la magistrature suprême. Notamment le challenger d’IBK au second tour Soumaïla Cissé dit Soumi Champion, Dramane Dembélé, Modibo Sidibé, Poulo, Moussa Mara, Me Tall, Cheick Modibo Diarra, Soumana Sacko, entre autres.
Prenant la parole à la suite de ses hôtes, IBK s’est engagé solennellement. Il a décidé de tourner définitivement la page noire qu’a connu le Mali. En saluant ses invités et en les remerciant, IBK s’est engagé. Il a indiqué ne redevable à qui que ce soit qu’au seul peuple qui l’a élu. Il a demandé une solidarité de l’ensemble des maliens pour soutenir le pays dans sa marche vers la reconstruction et l’unité, la réconciliation nationale.
« Le Mali d’abord » n’était pas un « creux slogan« , a dit IBK. Avant d’ajouter la partie omise lors de sa prestation de serment du 4 septembre : « Je respecterai et ferai respecter la Constitution du Mali. Inshaa’Allah« . Démagogie ou volonté manifeste du renouveau du Mali, IBK déclare que le Mali ne connaitrait « plus jamais » les affres qu’il a eu à traverser. Alors, il s’engage à refonder l’armée, à réconcilier les Maliens, à bâtir une Nation forte, à lutter sans népotisme contre la corruption, entre autres maux qui minent notre société. Même si le premier gouvernement a mis au placard le Mali au profit de la famille et des amis.
Quoi qu’il en soit, sans être des oiseaux de mauvais augure, nous allons croire à IBK et nous l’observerons comme le lait sur le feu. Pourvu qu’il joue le jeu de la transparence en déclarant ses biens à la Cour Suprême, même après les délais. Car, il n’est jamais trop tard de bien faire.
Boubacar DABO