Au Mali, le premier anniversaire du soulèvement populaire qui entraîna la chute du président Ibrahim Boubacar Kéïta, un 18 août 2020 a été commémoré, par le colonel Assimi Goïta.
Dans un message à la Nation mardi, le président du Mali a justifié son geste expliquant que l’armée devait répondre à l’appel de la rue. Pour lui, l’épisode du 18 août est un aboutissement ajoutant que l’effondrement de l’État survenu le 22 mars 2012 aurait dû être suivi d’un sursaut patriotique.
Des hommes et des femmes se sont rassemblés pour exprimer leur désir de changement. Le peuple a répondu massivement à l’appel. L’armée nationale, votre armée, ne pouvait pas se contenter d’attendre : elle a donc pris ses responsabilités et est intervenue pour permettre au désir populaire de changement de devenir une réalité
Ce coup d’Etat avait pour mission de rédiger un nouveau chapitre dans l’histoire du Mali. Et dans ces grands axes de développement, il appelle le peuple à participer massivement à la refondation de l’Etat.
Notre ambition consiste à nous sécuriser pour nous développer, nous doter de textes et d’institutions crédibles pour instaurer une gouvernance vertueuse, réussir des élections transparentes aux résultats incontestables, raffermir la cohésion nationale. __Conscients de la nécessité de mener une action patriotique, il nous revient de nous mobiliser pour affronter les défis de l’heure au-delà de tout esprit d’exclusion et de clivage.
Vice-président de la Transition depuis le 25 septembre 2020, le colonel Assimi Goïta a réalisé un deuxième coup d’Etat en l’espace de neuf mois, renversant le Président de la transition Bah N’Daw et son Premier ministre le 24 mai dernier suite à différend concernant un remaniement ministériel.
Le colonel Assimi Goïta, s’est engagé à céder la place à des civils, après des élections prévues en février 2022,