Sur tous les fronts au même moment, comme s’il avait un don de longanimité, le voici déjà à des kilomètres de Bamako, dès l’aube de ce beau matin du 5 mars 2022, pour aller réclamer à la terre de nos aïeux, ce qu’elle doit à ses filles et fils du Mali, du Nord au Sud, d’Est en Ouest. Déjà, le 3 mars, l’infatigable patriote, Ibrahima Diawara, PDG de IBI Groupe, était déjà sur l’un des gigantesques chantiers d’une des filiales du Groupe qu’il dirige (Builders) dont le but est d’accroître la capacité de la gestion et de la fourniture de l’eau potable aux populations de Bamako et environs.
Plus rien n’a plus de valeur ni de prix pour lui, aussi longtemps que les Maliennes et Maliens sont concernés. Pas même son sommeil et le nécessaire temps de répit. Grand passionné du Mali, il n’a de cesse de répéter à qui veut l’entendre que notre vraie indépendance est celle de la libération des énergies de toutes les filles et fils de ce beau pays, le seul qu’il croit que nous avons tous ensemble, individuellement et collectivement, le devoir sacré de construire et de rendre indépendant.
C’est cette forte conviction qui l’a amené à écourter son sommeil ce matin pour prendre la route et aller visiter l’état d’avancement de l’un des projets qui lui tient à cœur et qui participe de sa vision, l’indépendance et la suffisance agricole. Savoir produire suffisamment ce que nous consommons. Voilà ce à quoi se dévoue une des filiales du Groupe qu’il dirige, Diazon sur une superficie de près de 10.000 hectares.
En investissant le secteur agricole ce grand visionnaire, qui a toujours une grande longueur d’avance sur temps, sait que la résolution des problèmes sécuritaires, le développement et l’indépendance du pays pour des lendemains qui chantent pour ces filles et fils, passeront par cette voie incontournable.
En s’investissant corps et âme pour développer une expertise locale très enviée sur le continent, à travers l’appui au Programme national des pluies provoquées dans un pays sahélien au climat atypique, il était en avance sur son temps, dans une vision sur 50 ans. Comme il a coutume de le dire, « j’ai à peine 50 ans.Dans 50 ans, je ne serai plus là, mais je projette tout à cet horizon, pour mieux préparer l’avenir de nos enfants, de notre jeunesse et de nos braves femmes, en leur laissant, un précieux héritage qu’ils pourront faire prospérer pour des lendemains qui chantent pour notre beau pays le Mali.
Claude Edgard ZOCLI
Source: Le Démocrate