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IBK ferait mieux de se raviser pendant qu’il est encore temps

Comme on peut le constater, ces accusations ont la particularité d’être étayées par des faits réels et cela leur confère une certaine crédibilité. Et le moins que l’on puisse dire c’est que la situation devient inquiétante.

 

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Avec de telles dérives en seulement 7 mois de gouvernance IBK, il y a fort à craindre pour son quinquennat. Il est de notoriété publique que l’intrusion de la famille présidentielle en politique peut être source de dangers pour le chef de l’Etat lui-même et, in fine, pour le pays tout entier. IBK aurait été mieux inspiré de tenir son fils à l’écart du jeu politique.

Pas parce qu’il n’en a pas le droit, mais par souci de réalisme, par volonté de ne pas prendre le risque d’une certaine « patrimonialisation du pouvoir », d’une concentration de pouvoirs entre les mains d’une famille avec les effets pervers qui en découlent presqu’inexorablement. C’est à croire qu’IBK ne sait plus pourquoi il a été élu. Pourtant (et il ne doit pas perdre de vue
cette réalité), il n’a pas été élu dans un contexte « normal ».
Son accession à la magistrature suprême, il la doit pour une large part à l’espoir qu’il incarnait au sein du peuple malien qui voulait un homme de poigne pour la gestion des problèmes du pays, notamment la question du Nord du pays, pour la lutte contre l’injustice et la mal gouvernance.
Pour ce qui concerne les négociations sur le Nord du pays qui étaient censées reprendre dès la fin de l’élection présidentielle, on assiste à un véritable tango.
Tout se passe comme si le régime de Bamako ne sait plus s’il faut négocier ou pas avec les mouvements rebelles et surtout à quel médiateur se vouer. De ce fait, IBK ne rassure pas sur ses capacités à crever l’abcès, à trouver une solution durable à cette équation du Nord-Mali.
De plus, il est difficile de comprendre et d’accepter que le grand commis de l’Etat qu’il a été, ait perdu le sens des priorités au point de s’engluer dans des dépenses de prestige et de laisser à ses proches la possibilité de s’offrir des libertés avec les textes régissant les marchés publics.
Au regard des faits qui sont reprochés à sa gouvernance et qui, pour l’essentiel, ne relèvent d’ailleurs pas du secret, IBK ferait mieux de se raviser pendant qu’il est encore temps. En attendant, il doit une fière chandelle à Tiébilé Dramé qui n’aura pas versé dans le syndrome ambiant du « griotisme ».

 

 

Pays.bf

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