Le président élu, Ibrahim Boubacar Keita (IBK) se dit, une fois encore, victime de journaux qui aiment à lui “tirer dessus à boulets rouges” et cette fois-ci l’accusation est de taille.
En effet un important quotidien de la place publia une tribune d’un certain inspecteur des finances qui aurait fait état de gaspillages d’IBK premier ministre. L’intéressé interpellé sur la véracité de ces accusations a tout nié en bloc et tient comme argumentaire de défense ses relations tendues avec ses supérieurs d’alors qui, si les accusations étaient vraies, “l’auraient conduit en lieu où on n’a pas beaucoup de liberté“.
A noter que l’accusation ne fait pas état de détournement ou de corruption mais tout simplement de gaspillage des deniers publics. Et Bamada a publié un récent article faisant état de dépenses disproportionnées d’IBK lors d’un voyage à Alger,toute chose qui va à l’encontre de la défense du président Keita.
Et vu que le premier ministre est le second membre hiérarchique de l’exécutif et que celui-ci est séparé d’avec le judiciaire et le législatif, en parlant d’inimitié avec ses supérieurs, IBK voulait-il dire Alpha Oumar Konare (AOK) sans le nommer?
Au moins, IBK , à travers sa présidence , aura pris sa revanche sur tous ceux qui lui ont préféré Soumaila Cisse en 2000 lors du conflit ouvert pour le contrôle du parti (ADEMA PASJ) c’est à dire AOK, Dioncounda Traore, Iba Ndiaye,Hamed El Madani,Mande Sidibe,etc
Source: Rédaction Bamada à Paris.