ETATS-UNIS – lnvitée de France Inter ce vendredi, l’ancienne secrétaire d’Etat des Etats-Unis, Hillary Clinton, a évoqué sans langue de bois son passé et son avenir politique…
Elle semble bien prête à se lancer. Invitée de France Inter ce vendredi, l’ancienne secrétaire d’Etat des Etats-Unis Hillary Clinton, qui publie cette semaine ses mémoires Le temps des décisions (Fayard), a répondu volontiers aux questions concernant son éventuelle candidature à l’élection présidentielle en 2016. «Je pense qu’une femme arrivera un jour à la Maison Blanche», a-t-elle déclaré, expliquant que l’élection de Barack Obama avait ouvert la voie.
Interrogée sur Vladimir Poutine dont elle dresse un portrait inquiétant dans son livre, Hillary Clinton a reconnu avoir avec lui «des échanges un peu vifs». «Nous avons un gros désaccord sur la manière doit se comporter la Russie», a-t-elle déclaré. Elle a cependant nié l’avoir comparé à Hitler. «J’ai fait un parallèle historique en parlant de la manière dont il avait annexé la Crimée», a-t-elle déclaré. «Poutine est convaincu que c’est à la Russie de déterminer le destin de ses voisins… C’est inacceptable», a-t-elle insisté, évoquant l’annexion de Géorgie et de la Crimée.
Concernant la situation en Irak, l’ancienne secrétaire d’Etat des Etats-Unis n’a pas caché son inquiétude: «La situation est très grave. L’Etat islamique est en train de conquérir des villes». «On aurait dû soutenir l’opposition à Bachar Al-Assad bien plus tôt», a-t-elle regretté. Elle a aussi fait son mea culpa: «J’ai fait une erreur quand j’ai donné ma voix à Bush pour mener la guerre en Irak qu’il a mal conduite».
Sarkozy jugé «vibrionnant»
Visiblement décidée à n’éviter aucun sujet, Hillary Clinton s’est également exprimée sur l’affaire Snowden: «Je comprends qu’on ait des sentiments ambivalents à l’égard d’Edward Snowden», a-t-elle déclaré. «Mais il aurait (…) Lire la suite sur 20minutes.fr