Le Comité National Olympique Sportif (CNOS), faîtière des fédérations sportives, s’apprête à tenir dans les prochains jours, son Assemblée Générale. Une Assemblée qui sera assortie de la mise en place d’un nouveau bureau. Le président sortant, Habib Sissoko, est candidat pour la 7ème fois, à sa succession. Pourra-t-il rempiler de nouveau, au regard de son bilan qui ne comprendrait aucune médaille d’or olympique pour le Mali et cela pendant près d’un quart de siècle ?
C’est en 2000 que Habib Sissoko, jeune président de la fédération malienne de judo, se retrouve dans le CNOS, profitant de la radiation à vie du président de l’époque, Lamine Keita, pour corruption dans l’affaire “Salt lake city”. A la suite de cette radiation, Lamine Keita fut remplacé par le 1er vice-président, Alioune Badara Diouf, pour achever le très peu de temps du reste du mandat.
A la fin de ce mandat, une Assemblée tenue a mis Habib Sissoko à la tête du CNOS. De cette année à ce jour, il brigue un mandat, soit six (6) de quatre (4) ans chacun, ce qui équivaut à 24 ans de présidence continue. Donc, cela fait près d’un quart de siècle que Sissoko est à la tête du CNOS. Quart de siècle au cours duquel le Mali n’aurait remporté aucune médaille d’or olympique.
Quel résultat ! Le hic est qu’il est encore candidat pour un septième (7ème) mandat. En réalité, la recherche de résultats n’aurait jamais été son souci. Ce qui l’intéresserait, selon nos sources, ce sont les avantages pécuniaires liés à cette fonction sans salaire. Il s’agit entre autre des fonds versés aux différentes fédérations composant le CNOS par les instances internationales et les autorités nationales, des apports financiers des sponsors. Le cas de la fédération malienne de cyclisme a révélé au grand jour l’appétit de Sissoko.
Tentative d’accaparement des fonds MALITEL qui aurait tourné court pour lui
Par rapport à ces apports financiers de la société MALITEl, il a croisé le fer, il n’y a pas si longtemps, avec le tout nouveau jeune président de la fédération malienne de cyclisme ( Fémacycle), Sidy Bagayoko. Cette entreprise voudrait verser un apport financier directement à la Femacycle. Ce qui n’a pas été du goût de Sissoko qui aurait estimé qu’il serait le seul habilité à encaisser différents apports pour les fédérations sportives. Sidy Bagayoko, président de la Femacycle, ne s’est pas laissé faire. Ainsi s’engagea un bras de fer terrible entre les deux personnes.
Un bras de fer qui va déboucher sur la scission de la Fémacycle. Sissoko aurait manoeuvré pour la mise en place d’un nouveau
bureau, dirigé par Amadou Togola, excluant Sidi Bagayoko et ses partisans.
Dans sa manoeuvre, Sissoko est arrivé à mettre le Ministre chargé des sports de l’époque, Moussa Ag Attacher, dans son ” bateau”. La preuve est que ce nouveau bureau a été présenté au Ministre qui a même pris une photo de famille avec les membres de ce bureau. Mieux, les services du ministère chargé des sports avaient même notifié par voie d’huissier, à Sidy Bagayoko de ne plus occuper les bureaux de la Femacycle.
Aussitôt, ces bureaux furent cadenacés pour l’empêche d’y avoir accès.
C’était mal connaître Sidy Bagayoko qui sait bien que les textes en matière ont été violés. Il ne s’est pas laissé faire. C’est ainsi qu’il a saisi les instances internationales, qui après analyse de la situation, lui ont donné raison, et ont informé les autorités sportives maliennes que le seul bureau qu’elles reconnaissent est celui dirigé par Sidy Bagayoko. Il faut noter que pendant la crise délibérément créée par Habib Sissoko au sein de la fémacycle, Sidy Bagayoko était invité par les instances internationales à participer aux différents foras de la discipline sportive. Il a été au Cameroun pour le tour cycliste “Chantal Biya”, puis en Ecosse, etc. Après avoir pris ” le carreau” dans cette tentative de faire main basse sur les ressources de la fémacycke, Habib Sissoko a pris une autre posture, celle de rendre le travail difficile à Sidy Bagayoko, mais en vain.
Le cas de la Fémacyle n’est qu’un seul exemple parmi tant d’autres. Donc, Habib Sissoko est un Monsieur de cet acabit qui pense que le CNOS est devenu sa propriété privée.
Certainement que le temps passé à la tête du CNOS lui a mis dans cette posture.
C’est pourquoi, il urge qu’il laisse la place à d’autres qui pourront donner au Mali au moins pour la première fois une ou des médailles d’or.
A la fin de ce mandat, une Assemblée tenue a mis Habib Sissoko à la tête du CNOS. De cette année à ce jour, il brigue un mandat, soit six (6) de quatre (4) ans chacun, ce qui équivaut à 24 ans de présidence continue. Donc, cela fait près d’un quart de siècle que Sissoko est à la tête du CNOS. Quart de siècle au cours duquel le Mali n’aurait remporté aucune médaille d’or olympique.
Quel résultat ! Le hic est qu’il est encore candidat pour un septième (7ème) mandat. En réalité, la recherche de résultats n’aurait jamais été son souci. Ce qui l’intéresserait, selon nos sources, ce sont les avantages pécuniaires liés à cette fonction sans salaire. Il s’agit entre autre des fonds versés aux différentes fédérations composant le CNOS par les instances internationales et les autorités nationales, des apports financiers des sponsors. Le cas de la fédération malienne de cyclisme a révélé au grand jour l’appétit de Sissoko.
Tentative d’accaparement des fonds MALITEL qui aurait tourné court pour lui
Par rapport à ces apports financiers de la société MALITEl, il a croisé le fer, il n’y a pas si longtemps, avec le tout nouveau jeune président de la fédération malienne de cyclisme ( Fémacycle), Sidy Bagayoko. Cette entreprise voudrait verser un apport financier directement à la Femacycle. Ce qui n’a pas été du goût de Sissoko qui aurait estimé qu’il serait le seul habilité à encaisser différents apports pour les fédérations sportives. Sidy Bagayoko, président de la Femacycle, ne s’est pas laissé faire. Ainsi s’engagea un bras de fer terrible entre les deux personnes.
Un bras de fer qui va déboucher sur la scission de la Fémacycle. Sissoko aurait manoeuvré pour la mise en place d’un nouveau
bureau, dirigé par Amadou Togola, excluant Sidi Bagayoko et ses partisans.
Dans sa manoeuvre, Sissoko est arrivé à mettre le Ministre chargé des sports de l’époque, Moussa Ag Attacher, dans son ” bateau”. La preuve est que ce nouveau bureau a été présenté au Ministre qui a même pris une photo de famille avec les membres de ce bureau. Mieux, les services du ministère chargé des sports avaient même notifié par voie d’huissier, à Sidy Bagayoko de ne plus occuper les bureaux de la Femacycle.
Aussitôt, ces bureaux furent cadenacés pour l’empêche d’y avoir accès.
C’était mal connaître Sidy Bagayoko qui sait bien que les textes en matière ont été violés. Il ne s’est pas laissé faire. C’est ainsi qu’il a saisi les instances internationales, qui après analyse de la situation, lui ont donné raison, et ont informé les autorités sportives maliennes que le seul bureau qu’elles reconnaissent est celui dirigé par Sidy Bagayoko. Il faut noter que pendant la crise délibérément créée par Habib Sissoko au sein de la fémacycle, Sidy Bagayoko était invité par les instances internationales à participer aux différents foras de la discipline sportive. Il a été au Cameroun pour le tour cycliste “Chantal Biya”, puis en Ecosse, etc. Après avoir pris ” le carreau” dans cette tentative de faire main basse sur les ressources de la fémacycke, Habib Sissoko a pris une autre posture, celle de rendre le travail difficile à Sidy Bagayoko, mais en vain.
Le cas de la Fémacyle n’est qu’un seul exemple parmi tant d’autres. Donc, Habib Sissoko est un Monsieur de cet acabit qui pense que le CNOS est devenu sa propriété privée.
Certainement que le temps passé à la tête du CNOS lui a mis dans cette posture.
C’est pourquoi, il urge qu’il laisse la place à d’autres qui pourront donner au Mali au moins pour la première fois une ou des médailles d’or.
Par A. Diallo
Source : Le Nouveau Réveil