Après un premier mot d’ordre de grève qui a été observé la semaine passée, sur fond de division, le Syndicat national des banques, établissements financiers, microfinance, assurance et commerce (SYNABEF) avait démarré une nouvelle grève cette semaine. Avant l’expiration de ce nouveau mot d’ordre, le syndicat a décidé, dans la nuit du mercredi 3 au jeudi 4 novembre, de le lever, malgré l’échec des négociations. L’annonce de cette suspension n’a pour autant pas amnistié les grévistes. Pour preuve, beaucoup de clients reprochent au SYNABEF d’avoir choisi un mauvais moment pour aller en grève. Une grève qui intervient en fin du mois et qui coïncide avec la rentrée des classes. Raison pour laquelle les internautes ont sévèrement critiqué le comportement du syndicat.
C’est le sujet de votre Facebookan du jour !
Amadou Traore : un pays qui vous a tout donné. Vous avez tous étudié à zéro franc. Ce pays est en difficulté et il a besoin de l’apport de toutes ses filles et tous ses fils.
Moussa Kamissoko : vous n’avez rien gagné que de mettre les Maliens en difficulté en cette fin de mois qui a coïncidé avec l’ouverture des classes.
Saturnin Dioma : s’il vous plaît, arrêtez votre manque de patriotisme et soyez raisonnables. Le moment n’est pas de faire des grèves ni la recherche des intérêts personnels.
Sido Diallo : vous n’avez pas la honte de demander des augmentations de salaire ? Combien de Maliens n’ont même pas de salaire ni de l’eau à boire ni la sécurité ? Vous continuez à comédie.
Ibrahim Maiga : on ne va plus mettre notre argent dans vos banques. Nos grands-parents ont gardé leur fortune sans banque.
Yacouba Sogore : bravo ! Les gens qui vous insultent sont des ignorants. Tout le monde gagne, même si on a souffert pendant ces 72 heures. Continuez !
Souleymane Amadou Sidibé : pour les cas des pompistes, je vous soutiens parce que leurs chefs n’ont pas de cœur.
Vieux Traoré : vous ne pensez pas à ce pays, sinon ce n’est pas le moment des grèves, mais Dieu vous payera selon votre volonté
Hamidou Traore : c’est trop tard, on ne vous pardonne pas .Vous avez montré qu’on n’est pas soudé, et l’ennemi peut avoir la confiance de continuer sa lutte, malgré l’immense foule qui est sortie le vendredi passé.
Mohamed Bill Traore : un syndicat responsable.
Seydou Coulibaly : pourquoi suspendre le mot d’ordre? Il faut continuer, on va tous quitter ces banques-là sans exception.
Abdoul Traore : ne nous raconte pas des histoires à nous faire dormir debout. Si réellement le pays vous tenait à cœur, en ce moment précis, vous n’alliez pas partir en grève.
Kankou Lagaré : les Maliens essayent d’oublier un peu les autres pour trouver une solution aux problèmes du Mali. S’il vous plaît.
Abdoulaye Sangare : vous avez fait cette grève pour vous votre propre intérêt pas pour le Mali … Sinon il faut continuer si le vous faites pour le Mali.
Sory Diarra : eh! Quittez là-bas, perturbateurs de l’ordre public, on doit vous traduire devant la justice.
Hamza Fofana : ayons pitié de nos compatriotes qui ne demandent que le strict nécessaire. Les Maliens doivent vraiment changer.
Samake Mamery : adressez-vous plutôt à vos collègues et vos chefs et non à la population, car vous avez pris votre décision de façon unilatérale.
Lassana Koite : vraiment vous ne pensez pas à la situation du Mali. Le pays est en danger, il faut que vous réfléchissiez avant toute action.
Bilali Dicko : il fallait penser au Mali bien avant, après plusieurs années de perturbation. De toutes les façons, vous n’avez pas le choix.
Esther Keita : merci pour votre courage. Grâce à vous, on va avoir un avenir. Sinon, en tant que prestataire, on ne peut rien faire dans la vie.
Walcott Le Führer : merci à vous vraiment. Vous avez pris la bonne décision. À travers cette déclaration, vous montrez votre amour pour notre pays.
Sidiki Dit Ladji Coulibaly : vous n’avez même pas honte. Vous savez très bien que ce n’est pas le moment de faire des grèves. Il faut toujours choisir le bon moment pour faire ces choses.
Famoussa Fayinke : c’est de la moquerie. Après avoir causé du préjudice aux clients, vous nous dites que c’est à cause des Maliens que vous allez suspendre le mot d’ordre. Vous pouvez continuer, on verra le reste.
Hamidou Cisse : hé vous nous avez abandonné en plein vol hein. Comment je vais faire avec mon créancier ? Je lui ai dit que les banques sont en grève.
Ali Baba : c’est après avoir échoué que vous pensez aux clients. C’est regrettable. Moi, à votre place, je vais silencieusement reprendre mon travail.
Almamy Sogore : non continuez s’il vous plaît. Le gouvernement a eu tort de vous écouter .Vous avez causé du tort aux clients.
Isaac Newtons : voilà des gens qui méritent d’aller au nord pour faire la guerre. Qu’on les prenne tous et les mettre dans l’armée, comme ça ils connaîtront la souffrance dans ce pays.
Amidou Sidibe : c’est aujourd’hui que toi et KATILE parlez de loi et de respect de la loi, alors que vous savez que l’article 39 est aussi une loi. Pourquoi ne pas l’appliquer pour le bonheur de l’école ?
Amakadiou Saye : Amidou Sidibe on applique ce qui est applicable, sinon l’accord d’Alger qui traîne jusqu’aujourd’hui était là bien avant l’article 39.
Drissa Sidibe : Amakadiou Saye est-ce que cet accord est une loi?
Alhousseyni Maiga : je ne sais pas pourquoi le Malien ne veut pas soutenir son frère dans les moments difficiles. Chacun a son tour chez le coiffeur.
Source : Info-Matin