and prix hippique international de Nioro du Sahel est annoncé comme l’évènement phare de ces trois dernières années dans notre pays. Initié par le grand chérif Bouyé, à l’occasion de l’ouverture de la saison hippique et du Maouloud, son organisation a été confiée à l’Association malienne des Propriétaires de Chevaux (AMPC). Sont attendus à cette compétition du côté malien, les chevaux des ligues de Bamako, Ségou, Kayes, Ballé, Nara, Dily, Troukoumbé, Bankass et Koro, en plus de ceux de Nioro. Du côté de la Mauritanie, certains champions sont également attendus.

Sachant qu’il n’existe plus de bureau fédéral depuis le 5 décembre 2013 (fin de mandat), la ligue hippique de Nioro a décidé de se rabattre sur la seule entité représentative de l’ensemble des propriétaires de chevaux du Mali, l’AMPC. Pour les amateurs de l’hippisme, le Grand prix international de Nioro est une occasion inouïe d’oublier la mascarade organisée le 29 décembre passé et qui a été boycottée par les plus hautes autorités.

Du côté de l’AMPC, qui bénéficie entièrement de la confiance du saint homme et de la ligue, pas question de lésiner sur les moyens d’autant plus que la mauvaise gouvernance a eu raison sur la discipline depuis plus de 3 ans. Annoncée comme la course du siècle, elle regroupera sur le plan national, les différents champions de l’ensemble des 10 ligues du pays. A savoir, Nioro, Ballé, Nara, Dily, Troukoumbé, Bankass, Koro, Kayes, Ségou et Bamako. Sur le plan international, des champions sont également attendus du côté de la Mauritanie. En plus des chevaux, 9 ligues sur 10 seront représentées par une forte délégation à Nioro. Cette mobilisation fera de Nioro la capitale du cheval, le temps d’un week-end, selon les observateurs.

Selon le secrétaire général de l’AMPC, Mohamed Haïdara, le grand prix international de Nioro, dont l’organisation est confiée à sa structure, sera mis à profit pour réconcilier la famille de l’hippisme qui s’était laissée divertir par une gestion clanique.

En marge de la compétition, les responsables des différentes ligues plancheront sur les modalités et le planning de la mise en place d’un nouveau bureau fédéral dans un bref délai. Une déclaration commune des ligues adressée aux autorités, à l’effet de demander la transparence dans la gestion des activités de la discipline, sanctionnera cette rencontre très attendue.

Légaliste, les ligues et les propriétaires comptent sur la sagesse du 1^er responsable du département pour que force reste aux textes.

À suivre

Drissa Tiéné