‘’ Avec un mensonge on va loin, mais sans espoir de retour.’’- Proverbe juif.
A l’aurore de leurs accessions à la magistrature suprême, nos faux gouvernants flanqués de slogans utopiques, dans leurs conceptions malsaines de l’exercice du pouvoir, ne cessaient de nous ressasser tels des perroquets que la voix de l’émergence (Yonou Yakouté), économiquement inefficace et essentiellement tournée vers son moteur l’agriculture, serait capable à elle seule d’amorcer les impulsions nécessaires pour solutionner les problèmes des sénégalais, qui vivent présentement la misère au quotidien.
Toutefois, après avoir pris conscience de ses échecs répétés ce régime sans perspective, s’étant rendu compte compte qu’il a ruiné tous les espoirs de la population, a jugé nécessaire de revoir son projet politique afin de mieux vendre ses illusions. Cette poudre aux yeux dénommée plan Sénégal émergent, créée à la vite par des Français, ne laissera aux sénégalais que le choix de la famine puisqu’elle privilégie la réfection des infrastructures déjà existantes (42%) au détriment de l’agriculture (7%) pourtant en en quête d’industrialisation, dans un pays où l’obtention d’un repas/jour relève d’un véritable parcours de combattant. Cette absence de projet de société n’est qu’une illustration de l’aveu d’impuissance de cet erratique pilotage à vue.
La conduite gouvernementale est disons le antinomique d’autant plus que le stagiaire de la présidence déclarait à Ouagadougou le 22 juillet 2013 que ‘’ma mission n’est pas de construire des routes, des autoroutes, des ponts’’. Ces permanentes inepties contradictoires déclamées avec des dithyrambes ne sont en effet que des effets d’annonce à façade médiatique visant à distraire le bas peuple cloué au bout du rouleau. Ce bricolage stratégique a fini par jeter le discrédit sur ce pouvoir complétement déconnecté des difficultés existentielles des Sénégalais.
Plus porté vers l’atteinte d’une croissance de 8 % en 2017 que la création de 500 000 emplois désormais relégués aux calendes grecques, le malsain plan Sénégal émergent ne pourra ni absorber le chômage ni réduire les criantes disparités qui ne cessent de s’élargir de fil en aiguille. En clair, pour le ministre des finances Amadou Bâ, seul importe la réalisation des équilibres macroéconomiques pour atteindre cet objectif qui semble devenir une obsession. Cette croissance sur papier de 8%, sans cesse présent dans les discours narcotiques de ce pillard, ne peut en aucune manière générer des emplois si l’on sait qu’elle n’est en corrélation avec aucune politique viable d’insertion professionnelle.
Le plus effarant c’est que le ce minable ministre des finances, au savoir douteux, atteste que la croissance est passée de 4% à 2013 à 4,5% en 2014 alors que dans la réalité la pauvreté est en constante évolution. Cet état de fait révèle que cette croissance tant clamée n’est pas inclusive donc pas porteur d’emploi. D’où la situation actuelle, caractérisée par une fluctuation de la croissance du chômage. La logique voudrait que chaque point de croissance corresponde à un nombre de création d’emploi bien défini. Ce qui n’est malheureusement pas le cas.
L’éradication du chômage de masse passera par une croissance pro emploi tirée par le secteur privé, la seule entité capable de stimuler la croissance. Cependant, l’amer constat qui se dégage est que le patronat sénégalais laissé en rade, est loin d’être la préoccupation de l’essuie pied de la France établi au sommet de l’État. L’esclavagiste de la présidence se fout royalement des investisseurs nationaux. Pour lui l’action du gouvernement ne vise qu’à rassasier la satisfaction des intérêts de la France, quitte à brader sans appel d’offre les ressources portuaires exclusivement à des entreprises françaises, telles que Necotrans qui pourtant n’ont aucune expertise en la matière. Cela au grand dam des entreprises sénégalaises employant pourtant plus de 3000 employés sénégalais rien que dans ce secteur.
L’entrisme des entreprises occidentales sur l’économie sénégalaise ont fait dire, selon la DPEE, à 68% des chefs d’entreprise sénégalais que l’environnement des affaires est entaché de pratiques mafieuses. Les marginalisés privés nationaux, pris en otage dans ce bourbier économique, commencent à fermer porte une à une. Conséquence, le tissu socio-économique se précarise avec comme corollaire une décrue de la production et une stagnation de l’économie caractérisée par un asséchement des flux monétaires.
Face à cette ambiance économique délétère, le pigeon voyageur Macky Sall, pour relancer l’économie en berne, s’est honteusement lancé dans la mendicité ou même dans le racolage pour trouver d’hypothétiques clients. Hélas les temps sont durs !
Ses ruineuses fugues clandestines à l’étranger lourdement supportées par le contribuable sénégalais n’ont pas eu l’effet escompté. Pire la situation s’empire. Les investisseurs émiratis vilipendés un an plus tôt comme étant des prête-noms du ministre d’État, Karim WADE, sont désormais cajolés. Couvert de ridicule, Macky Sall dans son strip-tease médiatique à Dubaï, a tenu sans honte ni remord pour nul et non avenue toutes les accusations fantaisistes colportées par le prostitué juridique de la CREI, Alioune Ndao. En accusant hasardeusement ces qataris, ce mythomane de mauvaise foi n’avait pas mesuré l’impact de ses incriminations irrationnelles.
Les émiratis et même les investisseurs de tous bords ne sont pas si crédules pour jeter leurs argents par la fenêtre en s’engageant au Sénégal. Investir au Sénégal actuellement ne relève pas du risque mais de l’hérésie. Un pays où la justice est le segment le plus corrompu, où les magistrats troquent leurs dignités à l’exécutif et surtout où la richesse constitue un délit, ne peut que dissuader les investisseurs. Le fessu Macky Sall doit comprendre que ce n’est pas en s’appuyant sur sa canne de plan Sénégal émergent, en baissant sa culotte et en secouant son gros derrière que ces arabes, dépités par sa gestion calamiteuse , reviendront injecter leurs flouzes au Sénégal.
Ses dénégations ont heureusement eu au moins le mérite d’étaler tout son talent de menteur et au-delà de sa piètre personne, de ses flagorneurs telle que la détraquée demoiselle divorcée à 4 maris différents, Aminata Touré qui jurait le mardi 02 avril 2013, que ‘’ je détiens les preuves que Karim Wade détient bel et bien 86% des actions de la filiale Dubaï Ports World Dakar Sa, basée aux Iles vierges britanniques.’’ Même s’il ne faut pas lui en vouloir car les délires d’une déficiente mentale n’ont point de valeur.
Ces œuvres mensongères constituent une preuve évidente que le prisonnier politique Karim Wade est victime d’une machination juridique. L’homme aux 8 milliards en 7 ans, après avoir attesté que ce dossier sans fond, ne comporte aucun indice concordant de culpabilité, sait mieux que quiconque que cette séquestration arbitraire ne peut et ne doit plus prospérer dès lors qu’il n’est pas convaincu que le frère Karim Wade est réellement coupable des aberrations mensongères qui lui sont faussement reprochées.
Même le ministre de cette justice à deux vitesses reconnait sans ambages que l’État Sénégalais se fourvoie dans cette incrimination ignominieuse, lui qui déclarait il y a à peine une semaine que ‘’ toutes les personnes citées dans ce dossier, je ne donne pas de nom, dans un fait bien précis, ont droit à une présomption d’innocence.’’
Pendant ce temps, les racoleurs juridiques de la CREI se sont offerts le luxe de vendre 15% des actions de la société Dp World pour lesquelles le ministre d’État, Karim Wade a été sans motif juridique bâillonné. Le bon sens voudrait que la CREI élucide d’abord les zones d’ombres des élucubrations du racketteur de la circulation Alioune Ndao, même si en réalité il n’y en a point, vu que ce dossier est purement politique.
Les véritables coupables sont les futurs prête-noms à qui ces prostitués juridiques de la CREI fileront les actions abusivement extirpés des mains des émiratis. De toutes les façons, ils ne sauront se soustraire à la justice et ils répondront tous de leurs forfaitures, au tant qu’ils sont, devant le tribunal de l’histoire.
La faillite de black pearl a fini de fausser les calculs politiques de cette machine dictatoriale qu’est la CREI. Cette structure illégale qui d’ailleurs ne repose sur aucun prescrit légal. Le recours, qui pourtant est un principe basique de la procédure judiciaire pour le justifiable, n’est pas reconnu par cet instrument à broyer des opposants. C’est vous montrer l’énorme absurdité de cette injuste justice censée pourtant faire respecter les fondamentaux légaux. Ce qui a convaincu les magistrats, de la chambre d’accusation de la cour d’appel, à se se déclarer incompétents car accepter ou rejeter cette requête des avocats du ministre d’État Karim Wade, revenait à reconnaitre la CREI qui demeure un outil politico-dictatorial hors la loi.
Il est clair que le ministre d’État Karim Wade a été embastillé sur la base de grotesques mensonges. En manque d’arguments solides, le journaleux Souleymane Jules *, dont le nom de famille restera à jamais gravé dans les marbres de l’inconnu, non content de ce fait, a passé 8 années de sa vie à craché des insanités juste pour détruire cet homme d’Etat dont le seul tort a été d’avoir mis son savoir-faire au service de sa nation.
Ce menteur automatique, qui n’a que le dénigrement comme arme de persuasion, de par des propagandes d’un autre âge, a jeté le frère Karim Wade à la vindicte populaire en le présentant devant la grande masse des Sénégalais comme l’ennemi de la nation. Le temps étant le meilleur des juges a fini par démasquer ce mythomane qui pour un oui ou un nom a les jambes en l’air. Il est tombé si bas que sa diarrhée carabinée de jet privé ou de 4000 milliards de FCFA s’est évaporée comme une fumée. Diantre qu’il nous sorte les preuves de ses divagations à deux balles !
Le rapt du ministre d’État Karim Wade répond donc à un impératif politique puisqu’il fallait légitimer le fonds de commerce de la campagne de dénigrement qui a eu malheureusement raison sur lui. Occasion ne saurait être plus propice pour se purifier et clouer à jamais le bec de ces vautours qui pour assouvir leurs instincts politiques sont même allés jusqu’à piétiner des cadavres humains.
Le moment est venu pour le peuple lobotomisé par ses affabulations mensongères, de se départir de cet envoûtement médiatico-juridique au soubassement politique. Nonobstant toutes leurs campagnes de médisance pas une seule goutte de preuve n’a été et ne sera portée à vue de nez puisque le fessu Macky SALL a été le premier à disculper le frère Karim Wade, en nommant à la présidence Aminata Niane, qui a paraphé tous les documents sur lesquels le ministre d’État Karim Wade a eu à travailler auparavant.
Sur ce, nous disons qu’il est grand temps de mettre un terme à cette restriction injustifiée de la liberté du frère Karim Wade qui n’honore guère la justice sénégalaise. La relaxe immédiate et sans condition de ce futur présidentiable, est devenue plus qu’une demande sociale une exigence républicaine. Présentement, la chose la mieux partagée au sein de la population sénégalaise est que le redressement économique du Sénégal passera entre les mains du noble ministre d’État Karim Wade.
Éternel Wadiste
Moïse RAMPINO