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Genève 2: les Amis de la Syrie travaillent d’arrache-pied pour arriver à un accord

président Coalition nationale syrienne Ahmed Jarba ministre français Affaires étrangères Laurent Fabius.

Deux rencontres ce matin à Paris, à dix jours de la tenue prévue de la conférence pour la paix, dite Genève II, John Kerry le secrétaire d’Etat américain a rencontré son homologue russe Sergueï Lavrov. Il s’est ensuite entretenu avec le représentant spécial des Nations unies Lakhdar Brahimi, rencontre au lendemain de la réunion des pays Amis de la Syrie, pour tenter de convaincre la coalition nationale, c’est-à-dire l’opposition modérée syrienne, de s’asseoir à la table des négociations. Pour l’heure on peut parler d’échec.

Dimanche, les Amis de la Syrie – onze pays – les Etats-Unis, la France, des pays européens, des pays arabes, ont tenté de convaincre la coalition nationale syrienne de participer à Genève II. Cela n’a pas fonctionné. Une partie de cette opposition dirigée par Ahmed Jarba refuse toujours de s’asseoir à la table des négociations.

« Bachar et les terroristes font le maximum pour qu’il n’y ait pas de négociation, explique Laurent Fabius, le ministre des Affaires étrangères invité ce matin sur BFM TV. En fait, l’objet de Genève II c’est (de) discuter d’un gouvernement de transition doté de tous les pouvoirs exécutifs. C’est-à-dire un autre régime. Alors Bachar dit : moi je vous envoie des gens, mais pas pour discuter de ça. On en est là, mais il faut souhaiter… Il n’y a qu’une solution politique (qui soit possible). Nous préparons cela et nous espérons vivement que Genève II aura lieu ».

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Les pays amis de la Syrie ne baissent pas pour autant les bras. Ce lundi ils reviennent à la charge. Plusieurs rencontres bilatérales se tiennent en ce moment à Paris ; Laurent Fabius, John Kerry. Le secrétaire américain rencontre également son homologue russe Sergueï Lavrov en compagnie de Lakhdar Brahimi, l’émissaire de l’Onu pour la Syrie.

L’Iran au centre des attentions

Il est également question de l’Iran ce lundi. Et sur ce sujet la rencontre Kerry-Lavrov n’a pas fait bouger les lignes. « Nous espérons que le secrétaire général de l’ONU va inviter l’Iran », a expliqué le chef de la diplomatie russe alors que Téhéran ne figure pas sur la liste des pays ou organisations censés se retrouver la semaine prochaine en Suisse. « L’Iran est le bienvenu à Genève mais à une condition », répond John Kerry. La République islamique doit accepter l’idée même de la conférence de paix à savoir l’élaboration d’une transition politique en Syrie. Or à ce jour, les Iraniens ne se sont pas prononcés sur ce point et continuent de soutenir Bachar el-Assad, politiquement et militairement.

En désaccord sur l’Iran, John Kerry et Sergueï Lavrov ont en revanche évoqué une série de gestes de bonne volonté, qui pourraient accompagner la conférence de Genève. Un cessez-le-feu tout d’abord qui pourrait commencer par la région d’Alep dans le nord de la Syrie. Autre geste évoqué ce matin à Paris : un échange de prisonniers. Enfin Sergueï Lavrov a eu des discussions sur la question essentielle de l’accès humanitaire avec le régime de Damas qui pourrait accepter d’ouvrir un certains nombre de zones à des convois humanitaires.

rfi

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