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Fonds de développement durable : Réunion de validation du manuel de procédures administratives, financières et comptables

Le Premier ministre, Dr Boubou Cissé, a présidé,  jeudi, à la Primature, la première session du comité de pilotage du Fonds de développement durable (FDD), un mécanisme de financement des projets et programmes pour un développement équilibré de l’ensemble des régions institué par l’Etat dans le cadre de la mise en œuvre de l’Accord pour la paix et la réconciliation

 

Cette session, qui a porté sur l’examen et la validation du manuel de procédures administratives, financières et comptables, a réuni autour du chef du gouvernement, plusieurs ministres, les gouverneurs des régions et du District de Bamako, les présidents des conseils régionaux et les partenaires techniques et financiers dont l’ambassadeur de France au Mali, Joël Meyer.

Le Premier ministre, Dr Boubou Cissé, ouvrant les travaux, a souhaité que la réunion  débouche, une fois le manuel de procédures validé, sur l’utilisation des fonds disponibles pour le relèvement du niveau de vie des populations des régions du Nord. Se réjouissant de la présence des gouverneurs des différentes régions du Mali, des présidents des conseils régionaux et des partenaires, le chef du gouvernement a dit que cela témoigne de l’importante que ceux-ci accordent à ce fonds.

Dr Boubou Cissé a rappelé le contexte de création du fonds en lien avec l’Accord pour la paix et la réconciliation nationale, la délimitation des zones de développement durable et la stratégie spécifique de développement des régions du Nord. Il précisera ensuite que les ressources permettront de financer cette stratégie spécifique dans le cadre de la mise en œuvre de l’Accord pour la paix et la réconciliation. Il n’a pas manqué de saluer l’ensemble des acteurs qui ont œuvré à sa création et surtout à son opérationnalisation.

UN MILLIARD DE FCFA PAR PROJET – Dans la présentation du fonds, le directeur national de la planification du développement, Bamoussa Koné,  a précisé que les ressources sont destinées au financement des projets et programmes pour un développement équilibré de l’ensemble des régions du Mali. Il s’agira, à cet effet, de doter les régions d’infrastructures adéquates, de favoriser la création de richesses dans toutes les régions et de réduire les disparités régionales. Les projets financés doivent être soumis à travers les ministères, les conseils régionaux, locaux et communaux. Et le coût du projet doit avoir obligatoirement un montant supérieur ou égal à un milliard de Fcfa, compte non tenu des coûts des études et du suivi-contrôle qui ne peuvent excéder 10% du coût total du projet. Il ressort de la présentation du directeur national de la planification du développement que le choix des projets éligibles au financement est fait par le comité de pilotage qui délibère (approuve ou refuse) le financement à partir des recommandations du comité de gestion. Aussi, les ressources du Fonds de développement durable sont octroyées en fonction de trois axes d’intervention à savoir l’amélioration de la gouvernance globale, le développement des infrastructures et le développement économique.

A l’issue des travaux qui se sont déroulés à huis clos, le président du Conseil régional de Ségou, et non moins président de l’Association des régions du Mali, Siaka Dembélé, a souligné que le Fonds de développement durable a été mis en place par les autorités maliennes pour booster le développement des territoires. « Il est en phase avec les ambitions de développement exprimées par les populations, surtout à travers l’Accord pour la paix et la  réconciliation qui demande à ce que le niveau de vie des populations du Nord soit relevé », a-t-il indiqué. Selon lui, cette réunion sera suivie par celle du comité de pilotage qui va valider les projets présentés par les différentes régions et les départements ministériels.

Le président du Conseil régional de Ségou a dit que, lors des travaux, les points exprimés l’ont été de façon globale au niveau des départements ministériels et des collectivités. Ils portent sur la révision à la baisse du coût proposé dans le manuel de procédures, soit un minimum d’un milliard de Fcfa par projet. « Car, a-t-il fait remarquer, des projets structurants peuvent ne pas atteindre ce niveau ». Siaka Dembélé a, aussi, estimé que l’exigence d’un milliard de Fcfa, peut alourdir les procédures d’approbation et d’exécution des projets. C’est pourquoi, il a souhaité que ce niveau soit revu à la baisse de façon à simplifier les procédures.

DD/MD

(AMAP)

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