Réunis dans la capitale malienne, sous la présidence du Ministre de l’Agriculture, Moulaye Ahmed Boubacar, les Représentants de quinze pays de l’Association des producteurs de coton en Afrique (APROCA) ont procédé à la fixation du prix du coton.
Les pays présents à cette rencontre de Bamako sont la Côte-d’Ivoire, le Burkina Faso, la Gambie, la Zambie, la Guinée-Conakry, le Tchad, la Centrafrique, le Ghana, l’Ouganda, le Togo, le Cameroun, la Guinée Bissau, le Sénégal, le Bénin et le Mali. C’est pour prendre des décisions concernant la fixation du prix du coton africain.
Prenant la parole, le Ministre de l’Agriculture, Moulaye Ahmed Boubacar, a estimé que les problèmes des filières cotonnières concernent tout le monde.
« Les problèmes des filières cotonnières en Afrique ne peuvent laisser personne indifférent, surtout quand on sait l’impact combien important de cette culture sur l’économie des pays et sa contribution dans la lutte contre la pauvreté », souligne le Ministre Moulaye Ahmed Boubacar. Puis il ajouta que, pour ce qui concerne le Mali, le coton occupe une place centrale dans la marche globale de notre pays vers le développement.
Axée sur les mécanismes de fixation des prix d’achat du coton graine et de cession des intrants aux producteurs dans nos différents pays, cette rencontre de Bamako a donné de bonnes perspectives pour APROCA permettant d’adopter les meilleures approches de négociation pour l’obtention de meilleures conditions de prix au profit de ses pays membres.
« Il faut mettre un accent particulier sur les questions de la quantité et de la qualité, sans doute les plus importants facteurs qui déterminent la fixation de tout prix. C’est à ces deux aspects en même temps toutes les problématiques que sont confrontées aujourd’hui nos filières cotonnières. Et ceci est notre combat », a promis le Ministre.
Pour sa part, Bakary Togola, Président de la confédération nationale des sociétés coopératives des producteurs de coton du Mali, non moins Secrétaire Général de l’APROCA et Président de l’APCAM, dira que l’Afrique occupe une place importante dans la production cotonnière mondiale. Selon lui, il est déplorable de constater l’incapacité du continent à maîtriser et exploiter cette richesse inestimable.
Selon le Secrétaire permanent de l’APROCA, Djimé Sangaré, il est primordial de converger les efforts pour qu’ensemble les acteurs de la filière cotonnière deviennent des vrais professionnels, chacun au niveau de son segment.
Il s’agissait pour les participants à cette rencontre de Bamako de démontrer leur ferme volonté d’assumer leurs responsabilités dans l’amélioration des revenus des producteurs, afin de leur permettre de vivre décemment de leurs productions.
Habi Sankoré
Le Soft