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Fête de l’armée malienne : ” L’UDPM a politisé l’Armée malienne “

 

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Dans le cadre des activités du 20 janvier 2016, fête anniversaire de l’Armée malienne et de présentation de vœux à la presse, le parti FRAFISNA (Front Africain des Forces pour l’Intégration et la Solidarité dans une Nouvelle Afrique) a organisé samedi dernier à la Pyramide du Souvenir, une conférence-débats dont le thème était : ” l’Armée malienne – Passé et avenir “. Le conférencier était le Pr. Boubacar Séga Diallo, historien.

Le mouvement Front Malien Patriotique pour le Salut (FMPS) devenu aujourd’hui le parti FRAFISNA (Front Africain des Forces pour l’Intégration et la Solidarité dans une Nouvelle Afrique) a célébré le 20 janvier 2016 à travers une conférence-débats tenue le samedi 23 janvier à la Pyramide du Souvenir. Cette conférence-débats rentre dans le cadre des activités de lancement du parti et de présentation de vœux à la presse.

Dans son intervention, le président du FRAFISNA a mis l’accent sur les motivations profondes de la création de ce dernier né des partis politiques. Un parti qui révendique l’héritage de l’US-RDA, PMT, PAI, etc.

Aux dires de M. Boubacar Mintou Koné, le 23 janvier 2012, des centaines de militaires maliens ont été sauvagement assassinés à Aguel Hoc pour la défense de la patrie malienne. Parmi lesquels il a cité le Capitaine Sékou Traoré dit Bad. Ainsi, il a formulé des demandes auprès des autorités maliennes afin de baptiser un service militaire au nom du capitaine et l’ENA à l’hommage des Préfets assassinés au Gouvernorat de Kidal lors de la visite du Premier ministre Moussa Mara. Objectifs visés, immortaliser leur mémoire.

Pour le conférencier, notre pays, le Mali, a une longue histoire militaire qui a débuté suite à une correspondance du Président Modibo Kéïta adressée à l’Ambassadeur de France au Mali et l’Ambassadeur du Mali en France invitant les militaires français à quitter les bases militaires de Bamako et de Kati. Une armée mise en place par le Général Soumaré après le retour des tirailleurs sénégalais. Ces Français, en partant, ont mis à sec tout ce reste comme armes et minutions en mettant ces casernes dans un état déplorable. Il a fallu l’appui de l’Egypte, Israël, du Ghana pour équiper l’Armée malienne, a souligné le Pr. Boubacar Séga Diallo, historien.

Ensuite, l’Armée malienne, nouvellement créée, bénéficiera de l’appui des pays socialistes. Mais, avec les évènements du 19 novembre 1968, la hiérarchie a été renversée au niveau de l’Armée où un lieutenant, membre du CMLN (Comité Militaire de Libération Nationale) pouvait commander un Officier supérieur. Dans cette situation, certains militaires ont trouvé leur salut dans la fuite pour échapper à la repression. La naissance de l’UDPM (Union Démocratique du Peuple Malien) correspondait à la politisation de l’Armée malienne avec la présence des Officiers supérieurs au Bureau Exécutif Central (BEC). Ainsi, notre armée sortira très affaiblie jusqu’au 26 mars 1991 après la guerre entre les membres du CMLN en 1978. Aujourd’hui, a souligné le Pr. Diallo, l’Armée malienne ressemble à une fonction publique bis. Au début de cette conférence-débats, une minute de silence a été observée à la mémoire de toutes les  victimes du Nord.

 

Youssouf Sangaré

 

source : Le Malien

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