La première édition du Festival International d’ici et d’ailleurs, Festia 2018 Caravane de la mode sous le thème : « la Mode, itinéraire de la découverte de soi, culture de la paix et de la cohésion sociale » s’est déroulée du 04 au 06 mai 2016 au Mémorial Modibo Keïta de Bamako. L’un des objectifs de ce évènement culturel initié par Madame Fadi Maïga, styliste et Promotrice de l’Espace de mode « Borthini couture » est de valoriser le savoir faire des maliens. La cérémonie de lancement officiel du Festia 2018 était placée sous la président de la première dame du Mali, Keïta Aminata Maïga, épouse du président de la République, en présence du ministre de l’artisanat et du Touré, Nina Walet Intalou et d’autres personnalités.
Dans ses mots de bienvenue, la promotrice du Festia 2018, Mme Fadi Maïga a fait savoir que le but de ce festival est de rendre hommage aux créateurs maliens à travers la valorisation de leur savoir faire. A l’en croire, durant les trois jours du festival, les créateurs des régions vont exposer leur savoir faire. Selon la première dame du Mali, Keïta Aminata Maïga, épouse du président de la République, cet évènement artisanal et culturel est un cadre privilégié de découverte et d’échanges entre les peuples du Mali et d’ailleurs. En plus d’être un lieu de rendez-vous du « donner et du recevoir », la première dame a souligné que FESTIA constitue également un cadre idéal pour exprimer les talents de créativité, pour nouer des liens d’amitié, de fraternité et de solidarité. « Des valeurs et des vertus qui permettent d’asseoir une société de paix durable et une cohésion sociale Certes la mode est d’abord un acte de création mais elle est aussi une filière économique et porteuse d’emploi notamment pour nos jeunes talents créateurs. FESTIA pourrait aider à construire une économie autour de la mode et de l’artisanat de notre pays », a-t-elle conclu. A signaler que durant les trois jours du festival, il y a eu des conférences débats, des concerts, des expositions, des ateliers de formation et de la remise des diplômes.
Aguibou Sogodogo
Le Républicain