Sachant que le président Assimi GOITA allait passer par Dialakorodji pour rejoindre Safo, pour le lancement des travaux du champ solaire, sur une superficie de 200 hectares, ils ont décidé de mobiliser les bennes et bulldozers pour remplir les trous pour faire croire au Prince du jour que tout va bien. Alors que la triste réalité est que le chantier de cette route très fréquentée est aux arrêts depuis un bon moment et les usagers vivent le calvaire car la route est impraticable. En plus de l’état de la route, il y a de la poussière qui n’est pas sans danger sur la santé et usagers et des riverains.
Malgré toutes les belles promesses faites par les autorités nationales, la construction de la route Banconi-Dialakorodji-Safo-Dabani-Nonsombougou, une des principales voies qui relie notre pays au Sénégal, à la Mauritanie, et au Maroc, traîne depuis près de huit ans.
Longue de 56 Kilomètres, les travaux de construction de cette route lancés le mercredi 03 mai 2017, par le Président Ibrahim Boubacar KEITA, sont aux arrêts. Les populations sont laissées à leur triste sort.
A la grande surprise de cette population abandonnée par les autorités, avec l’annonce de la pose du premier panneau de la centrale solaire de Safo, des gens ont surgi, au nom de la Présidence, pour rendre la voie praticable, histoire de cacher la réalité au président de la transition.

Le hic est que le président de la transition, Assimi GOITA, depuis son arrivée au pouvoir n’a jamais évoqué la question du bitumage de cette route.
Par contre, il a lancé plusieurs chantiers routiers sur le territoire national. Pour preuve, son tout dernier lancement des travaux routiers est l’axe Bamako-Kati et Kati-Samé. A cela s’ajoute également les travaux d’élargissement de la route Bamako-Koulikoro pour un coût de 29 milliards.
Il est regrettable de constater que les mauvaises pratiques dénoncées sous les anciens régimes perdurent toujours. A chaque déplacement du président de la transition, tout est mis en œuvre pour cacher la triste réalité que vivent les populations. L’on tente de faire croire au prince du jour que tout va à la merveille, alors que les populations vivent le calvaire.
La pose du premier panneau de cette centrale solaire à Safo était l’occasion idéale pour le président Assimi de connaitre l’état de la route de Dialakorodji et interpeller les autorités compétentes chargées de l’exécution des travaux.
Malheureusement, tout a été fait pour cacher la réalité et les populations continueront à souffrir encore et encore. En tout cas, dire la vérité au chef est une manière de l’aider afin qu’il prenne des décisions fermes. Mais hélas, tel n’est pas le cas dans notre pays, les proches qui doivent informer le président sur certaines réalités préfèrent les camouflées. C’est ainsi que le chef est induit en erreur alors que quand il est informé à temps il peut trouver des solutions à beaucoup de situations.

Par SABA BALLO