Les ministres en charge de l’Energie et ceux des Finances de six Etats membres de la Cédéao sont à Bamako en réunion sur la sécurisation des paiements relatifs aux échanges transfrontaliers d’énergie électrique en Afrique. En prélude à cette rencontre conjointe qui s’ouvre aujourd’hui, des experts issus de ces secteurs se sont retrouvés hier lundi.
Les experts auprès des ministres en charge de l’Energie et des Finances du Mali, du Burkina Faso, de la Côte d’Ivoire, de la Guinée, du Libéria et de la Sierra Léone ont ouvert le débat sur la directive de la Cédéao sur la sécurisation des échanges transfrontaliers d’énergie électrique. Adopté en 2018, cet instrument qui devrait être effectif à compter du 1er janvier vise à aider les Etats à avoir un marché régional de l’énergie viable et pérenne.
Au cours des travaux, les experts ont porté leur analyse sur le programme de reforme et actions proposées par la Banque mondiale. Il s’agit notamment de l’appui budgétaire avec les cinq actions préalables et d’un fonds renouvelable de soutien aux liquidités (FRSL) ainsi que sur des modalités de mise en œuvre des mesures préalables à l’appui budgétaire.
Ces différentes recommandations seront présentées ce mardi matin à la rencontre conjointe des ministres de l’Energie et ceux en charge des Finances de six Etats membres de la Cédéao. Elles vont améliorer celles de la rencontre d’Abidjan tenue il y a un mois, sur le même sujet.
L’ouverture des travaux de la session a été présidée par le ministre de l’Energie et de l’Eau, Sambou Wagué. Il était accompagné par son collègue délégué du ministre de l’Economie et des Finances, chargé du Budget, Mme Barry Aoua Sylla, du directeur de l’énergie et des mines de la Cédéao, Dabiré Bayaornibé et du directeur sectoriel Afrique centrale et de l’ouest Charles J. Cormier.
Kadiatou Mouyi Doumbia