Le Mali, à l’instar de la communauté internationale célèbre ce lundi 22 janvier 22, la journée internationale de l’éducation sous thème : « le système éducatif face à l’insécurité et à la maladie à covid-19 ». Le thème de cette première édition est très révélateur d’une part de la situation que traverse l’école malienne et d’autre part constitue une opportunité de discuter entre partenaires et acteurs de l’école sur les contraintes qui amenuisent les efforts du gouvernement dans le domaine de l’éducation.
« L’éducation des filles en particulier, par son impact sur la maîtrise de la fécondité, l’amélioration de la santé, l’accès à un emploi qualifié, est perçue comme une des clés du développement », précise le secrétaire général du ministère de l’éducation nationale, Ikinane Ag Gadega.
La journée internationale de l’éducation au Mali cherche à échanger sur les solutions et initiative pouvant aider à maintenir un système éducatif performent au bénéfice de l’ensemble des populations en âge d’aller à l’école. Le Mali depuis 2012 traverse une triple crise sécuritaire, sanitaire et politique affectent l’ensemble des secteurs du développement avec un accent particulier sur le système éducatif, dont plusieurs écoles ont été fermées et des déplacements massifs des élèves et des enseignants.
À cet effet, à travers le projet SWEDD sous le projet d’appui à la scolarisation et au maintien des filles à l’école, a initié une combinaison d’intervention pour non seulement favoriser la scolarisation des filles à l’école, mais aussi l’amélioration des résultats scolaires des filles.
Ces interventions ont permis de maintenir : 26 000 files à l’école, a eu aussi pour effet une baisse de drastique du taux d’abandon des filles de 75 écoles d’intervention de la phase1 qui est ne passe de 53% selon l’étude sur la situation de référence réalisée en 2016 à 2,5% en 2020. Et donner une seconde chance à 7200 enfants déscolarisés dont plus de 4500 filles non scolarisées et ou déscolarisées précoces de trouver le chemin de l’école grâce à la stratégie de scolarisation dite passerelle. Selon le représentant de l’UENESCO, Edmond Mosunkalo « l’éducation peut nous aider à résoudre tous ces problèmes, mais elle doit relever de sérieux défis. »
Ainsi, les perturbations engendrées par la covid-19 n’ont fait qu’exacerber une crise de l’éducation qui, privait d’éducation 268 millions d’enfants dans le monde, en particulier des filles.
Kossa Maïga
Source : Canard Déchainé