Depuis l’arrivée du Président IBK à la tête de l’Etat, cette visite à Bakou en Azerbadjan pourra susciter de l’espoir chez les maliens finalement. Les promesses faites par le Président Azerbadjannais semblent tomber dans les oreilles grandement ouvertes des maliennes et des maliens.

 

IBK aurait dû commencer par s’approvisionner en armement d’abord avant d’aller à une hypothétique négociation pour avoir une hypothétique accord. En somme IBK a commencé la résolution de la crise par la fin et non le début. Un pays qui n’a pas d’armée équipée à hauteur de mission n’a pas de frontière territoriale. Un pays qui n’a pas de frontière territoriale n’existe pas. C’est ce qui se passe depuis l’arrivée d’IBK à la tête de l’Etat. Avait-il une vision claire pour sauver un pays qui connait une  triple crise ?

Nous en doutons, parce que les nombreux cas de surfacturations dans l’achat de l’avion présidentiel et des équipements militaires sont révélateurs du manque de solutions de sortie de crise. Ce que les maliens disent sans détour, c’est que IBK n’en finit pas avec ces promesses depuis qu’il est arrivé à la tête de l’Etat. Son voyage en Chine en 2014 en est le cas typique de fausses promesses. Une enveloppe de 5 500 milliards de F CFA a été annoncée au peuple. Jusqu’à la date d’aujourd’hui, un kopek n’a foulé le sol malien.

Lors de sa visite d’Etat en France en début 2016, 3000 milliards ont été annoncé en faveur du Mali. Jusque-là, aucun compte rendu n’a été fait au peuple pour le situer par rapport aux dépenses faites en son nom. Lors de la signature de l’Accord d’Alger en 2015, certains partenaires financiers se sont engagés à prendre en charge  des volets importants  dans la mise en œuvre de l’accord.

Malheureusement, c’est l’Etat qui met encore la main à la poche pour honorer leurs engagements. Où est donc le sérieux dans ce qui est signé et diffusé au monde entier de la part de notre président ?

Nous espérons que cette visite à Bakou sera la porte de sortie de crise pour le premier citoyen malien, à condition qu’il y ait  un suivi permanent. Mais ce dont nous doutons est la capacité de notre Président à tenir fort devant la pression des français, de la CMA et de la Communauté Internationale pour ne pas équiper les FAMAS ? Devant ces trois acteurs IBK a toujours plié et a finalement rompu contre les intérêts du Mali.

En sera-t-il encore de même. Wait and see !