Non seulement il récuse, il réclame urbi et orbi l’annulation pure et simple du scrutin. Me TALL est-il sur un mauvais calcul politique ou est-il un mauvais politique ? Il connaissait comme tout le monde l’histoire de notre IIIe République, assez quand-même pour savoir tout le mal qu’en son parcours les frontières des élections avaient fait à nos concitoyens. Me TALL a écrit à la cours constitutionnelle et il garde sa capacité à assener ses arguments, mais serait-ce au mépris d’une autre vérité ? Impossible est-il possible, et le rêve peut-il devenir réalité. Faut-il oublier que la marge d’action sur la politique de nos concitoyens se réduit aujourd’hui pour l’essentiel au seul droit de vote.
La justice lui permettait de faire valoir ses droits subjectifs, personnels. Me TALL quitte-t-il ainsi le paysage médiatique de nos élus du peuple ? Nous croyons savoir que Me TALL ne joue pas ici une partie de poker (menteur ?) mais qu’il s’agirait plutôt d’un grand jeu (ayant pour) théâtre l’avenir de notre pays. Doit-on se souvenir de la chanson de Charles Aznavour “on ne peut garder sans cesse sa jeunesse”. Nos compatriotes ne veulent peut-être pas de précurseur, ils recherchent avant tout un bâtisseur.
source la veridique