Le couteau entre les dents, les enseignants restent ouverts au dialogue pour la recherche de solutions durable à la crise en cours. Les internautes sont unanimes que les négociateurs gouvernementaux ayant montré leur seuil d’incompétence, le Président IBK, ou le Médiateur de la République, lui-même enseignant, devraient prendre en charge le dossier de l’école. Le dialogue, au lieu de la répression qui est contre-indiquée en ces temps de fragilité sociale du pays, voilà leur exhortation. Votre Facebookan du jour !
Brehima Mamadou KONE : Et si le Président de la République s’impliquait activement à la recherche de solutions durables à la grève des enseignants, en recevant les syndicats de la synergie au Palais Présidentiel ? A la lecture des différents communiqués, on a l’impression que les enseignants et les négociateurs de la partie gouvernementale ne parlent pas le même langage. A défaut, la partie gouvernementale doit impérativement rouvrir les négociations avec les syndicats de la synergie de l’éducation. Il faut éviter que les enseignants se radicalisent.
Abdoulaye Kone : Nous sommes déterminés. Il faut sauver l’école malienne et non l’année scolaire. Le mutisme du président est notoire. Le pays est en phase de transition.
Maliki Amadou Sangho : Le gouvernement a déjà radicalisé les enseignants à tel point que les responsables syndicaux ont peur de sensibiliser, au risque se voir lyncher banalement par les militants. Pire, ça rend la tâche difficile au syndicat, au cas où il y aurait concession de la part du gouvernement et du syndicat.
Bréhima Mamadou Kone : Maliki Amadou Sanogo, puisque les négociateurs du gouvernement ont échoué, que le président de la République prenne en main le dossier, pour trouver la solution. Le contexte actuel de fragilité sociale ne se prête pas à la répression de marcheurs.
Lanzeni Traoré : C’est déjà fait. La prochaine marche, tous les enseignants se retrouvent à Bamako et Boubou va tous nous tuer. On ne meurt pas deux fois. L’histoire retiendra cette lutte.
Mohamed Toure : Bréhima Mamadou Kone, ne kôrô kê, je pense la même chose. Le président doit écouter les enseignants.
Bréhima Mamadou Kone : Lanzeni Traoré, la radicalisation est loin d’être l’ultime solution, idem pour le recrutement des enseignants volontaires. Il faut négocier.
Lanzeni Traoré Bréhima : Mamadou Kone, nous sommes ouverts au dialogue et à la violence. Nous sommes tous Maliens et nous ne faisons que revendiquer l’application d’une loi de la République.
Bréhima Mamadou: Kone Lanzeni Traoré, à mon avis, le Médiateur de la République, ancien Enseignant doit aussi s’impliquer pour la recherche de solutions durables.
Moussa Yoro Diallo : À ce rythme, mon très cher estimé grand frère, je ne vois aucune alternative à cette situation. L’État n’est pas prêt à ouvrir un dialogue franc avec les syndicats. On ne pourra pas continuer à déplacer les problèmes, il nous faut des vraies solutions politiques. Mon frère Bréhima Mamadou Koné, le gouvernement ne fait que déplacer ce problème de l’école malienne depuis des années. Il est maintenant le temps de le résoudre efficacement et définitivement.
Bakara Moukila Konate: Nous avons besoin de l’implication du président de la République en personne, on a plus besoin de cet arrogant encore pour piloter les négociations.
Lamissa Traoré : Il faut vraiment éviter que les enseignants se radicalisent.
C’est quand même étonnant de constater tout ça pour demander l’application d’une loi dans un État démocratique.
Taré Coulibaly : Nous sommes déjà radicalisés après tous ces mots de mépris à notre endroit par nos gouvernants. Ils utilisent maintenant la violence chose dont personne n’a le monopole.
Oumou Magassa : La violence ne nous fera pas reculer ! Enseignants du Mali, n’ayons pas peur. Il faut mener cette lutte jusqu’au bout, quelles que soient les conséquences.
Maria Diallo : La proposition qui serait le plus susceptible de débloquer la crise des enseignants est la suivante : Que le chef de l’État IBK prenne en main sur le dossier de la grève des enseignants en limogeant le Premier ministre Boubou Cissé, qui est à l’origine de la crise. Il faut qu’il fasse cela pour calmer la colère des enseignants, en nommant ensuite un nouveau Premier ministre qui continuera la négociation avec les enseignants qui reprendront les cours.
Adama Diané : Moi aussi, je persiste, il faut limoger le Premier ministre actuel, Boubou Cissé. La situation sociale, économique et sécuritaire a pris une telle ampleur que je ne vois pas ce qui pourrait encore justifier le maintien au gouvernement de ce monsieur. Si un nouveau Premier ministre est nommé, il est évident que le dialogue qui devra s’instaurer avec les enseignants ne sera pas sans contrepartie, en termes d’amélioration de la qualité de l’enseignement donnée aux enfants.
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