Selon le Contrôleur général de police Sabane Touré en charge du VIè arrondissement, le mercredi 11 décembre dernier, il avait envoyé cinq agents de police habillés en civil pour interpeller devant le siège de Malitel, un voleur de téléphone portable, en exécution d’un soi transmis du procureur de la République près le Tribunal de la Commune I.
Le suspect qui a refusé d’obtempérer a eu le soutien de la foule de revendeurs de téléphones et de réparateurs de téléphones qui a tenté de le soustraire sans succès à l’interpellation, d’où l’arrivée en renfort d’un contingent du Groupement mobile de sécurité(GMS), provoquant une bagarre généralisée. Un policier a été blessé par balle tirée par quelqu’un parmi la foule et a été admis au CHU Gabriel Touré.
Mohamed Lamine Koné, président du syndicat des revendeurs et réparateurs, évalue à plus de 400 millions de nos francs, le coût des dégâts. Environ 100 kiosques ont été saccagés et 116 occupants des lieux mis au chômage technique. Qui va payer la note ?