Cette session permettra aux militaires de délimiter le champ d’action du soldat au cœur du conflit, afin que soient respectés les principes d’humanité, du droit au respect à la vie humaine et de l’intégrité physique et morale.
Selon les initiateurs, le DIH est un ensemble de règles qui, pour des raisons humanitaires, cherchent à limiter les effets des conflits armés, en protégeant les personnes qui ne participent pas ou plus aux combats et en restreignant les moyens et les méthodes de guerre. » Le Droit International Humanitaire englobe un corpus de règles constituées principalement des quatre conventions de Genève et des protocoles additionnels. Il fixe en outre des limites à la conduite de la guerre. Au Mali, il a vocation à s’appliquer dans le cadre d’un conflit qui opposerait le gouvernement à un ou plusieurs groupes armés « . Pendant six jours, des officiers, sous-officiers et soldats, réunis au centre d’instruction de la Garde Nationale, seront familiarisés avec des notions de base du DIH et avec les règles d’engagement applicables aux forces armées dans les théâtres des opérations. » Des sujets aussi importants que la protection des civils dans les conflits armés seront abordés « , A la fin de la session de formation en Droit International Humanitaire, ces militaires seront déployés sur le théâtre des opérations. Certains d’entre eux seront déployés à Sokoura, alors que d’autres iront à Kwala, dans la région de Nara. Selon la Coordinatrice de cette formation, Lt Col Binki Sissoko, lors de cette session de formation, 26 modules sur le Droit International Humanitaire seront enseignés aux soldats, sous-officiers et officiers. » Le DIH est nécessaire dans notre vie de tous les jours « , at-elle souligné. Présidant la cérémonie d’ouverture au nom du Chef d’Etat-major de la Garde Nationale, Capitaine Cheick O.Touré a rappelé le rôle de la Garde Nationale dans la protection de la population. » Je vous invite à être assidus, ponctuels, attentifs et à respecter les règles des modules qui vous seront enseignés sur le théâtre des opérations », les a-t-il incités.
Abdoul DEMBELE
Source : l’Indépendant