Afin d’apporter sa contribution à l’élan de solidarité qui souffle sur notre pays pendant chaque mois d’octobre, l’Amicale des anciens élèves du prytanée militaire (AEPM) a initié (avec une certaine avance) une série de dons de sang qui prendra fin le 20 octobre prochain. C’est à l’école de la gendarmerie de Faladié que cette série a débuté hier, dans la matinée. Le but est de permettre aux éléments des forces armées maliennes (FAMA) de donner leur sang pour répondre au besoin crucial du Centre national de transfusion sanguine (CNTS). A cet appel de l’AEPM, les nouvelles recrues ont massivement répondu hier à l’école de la gendarmerie.
L’Amicale, par la voix de son président, Ousmane Sina Diallo, compte aller plus loin avec cette initiative qui est déjà à sa 2ème édition. L’objectif visé d’ici le 20 octobre prochain, a-t-il expliqué, est d’atteindre la barre de 600 poches de sang. Le sang ést un liquide naturel qu’on ne peut ni se procurer, ni fabriquer ou vendre, ce qui pousse M. Diallo à dire que le don de sang est la meilleure façon de l’obtenir. Pour cela, il encourage tout le monde, y compris les membres de l’Amicale à donner leur sang, pour sauver d’autres vies en danger. Au département de la Santé, Ousmane Diallo demandera de mieux outiller le CNTS en ressources humaines qualifiées, en matériel et surtout en capacité de stockage.
Gaoussou Togola du CNTS qualifie l’apport du don de sang de très important pour l’Homme. Pour lui, le don de sang permet non seulement aux patients d’avoir du sang « propre et testé », mais il offre aussi l’opportunité aux donneurs de connaître leur groupe sanguin et les différents marqueurs (VIH, Hépatite B, C…). Pour donner le sang, a précisé M. Togola du CNTS, la personne doit avoir entre 18 et 60 ans. Il rappelle qu’il est indispensable de faire certaines consultations, de même que le renseignement d’un questionnaire.
Quant au processus de prise de sang, le spécialiste du CNTS explique qu’après l’enregistrement du donneur, celui-ci passe dans la salle de sélection médicale où on vérifie son aptitude. Une fois cette étape franchie, le donneur est ensuite guidé dans la salle de prélèvement pour la prise de sang.
Tendant son bras un peu haut, sur instruction de l’infirmière du CNTS, Kalifa Diabaté des FAMA, donneur volontaire, après l’épreuve passée, a affirmé qu’il a volontairement et avec plaisir accepté de donner son sang pour sauver des vies. Enfin, le président de l’Amicale des anciens du Prytanée militaire a invité tout le monde à faire ce geste hautement humain.
Amadou B. MAIGA
L’Essor