En effet, dans le cadre de la mise en œuvre de ses activités, le PMU-Mali a entrepris depuis 2007/2008, la gestion des Points de Course en Direct (PCD) de concert avec les promoteurs privés. Près de 8 ans après, un cahier de charges a été élaboré pour encadrer ce partenariat. Il s’avère aujourd’hui nécessaire de procéder à une évaluation de la mise en œuvre de ce cahier des charges en prenant compte de l’évolution générale de l’environnement économique et social et des enjeux pour toutes les parties prenantes. Voilà d’un trait l’objet de cette rencontre entre le PMU-Mali et les promoteurs privés.
Il s’agissait donc, à travers un dialogue franc, de proposer de façon collégiale et consensuelle des actions concrètes et pratiques pour l’amélioration de la gestion des PCD. Les échanges furent cordiaux et fructueux entre les deux parties.
Au nom des promoteurs Privés, Mohamed Haïdara a tenu à remercier la Direction du PMU-Mali pour l’initiative de cet atelier qui était au départ juste pour eux de présenter leurs doléances au PMU-Mali. Mais fort heureusement celle-là en a fait quelque chose de très grand. « Ce qui était censé être une réunion entre quelques promoteurs avec le PMU s’est transformé en atelier. C’est pour vous dire combien le PMU tient à ce que la collaboration qui nous lie passe à un autre stade. Ce que nous allons entreprendre j’espère que ça sera une très bonne collaboration entre les Promoteurs Privés et le PMU…. Il faut que les uns et les autres sachent quelque chose, le PMU est notre raison d’être, le PMU est notre outil de travail. Donc, le fait d’avoir une très bonne relation avec le PMU, il y va de l’avenir de nos PCD….» a-t-il affirmé.
Quant au DG du PMU-Mali, Fassery Doumbia, il a souligné qu’il y a trois éléments fondamentaux par rapport à leur collaboration avec les Promoteurs Privés, sur lesquels ils peuvent chercher des améliorations et qui sont au centre des échanges de cet atelier. Ces éléments, dira-t-il, sont entre autres, la gestion juridique et fiscale, le fonctionnement et la question de la recevabilité de chacune des parties.
Pour le 1er élément, à savoir la gestion juridique et fiscale, il dira qu’il y a une base contractuelle entre sa structure et les Promoteurs Privés. De ce fait, il s’agira maintenant de se pencher sur les dimensions juridiques qui peuvent être corrigées et améliorées à ce niveau. Pour la dimension fiscale, il a invité à prendre en compte non seulement du régime de PMU-Mali que celui de l’Etat.
Concernant le 2ème élément qu’est le fonctionnement, le DG Doumbia a fait savoir qu’il y a 3 dimensions dans le fonctionnement dont la 1ère est la ressource humaine. (où chacun doit jouer son rôle à jouer dans la gestion du personnel, la 2ème est relative aux matériels qui sont censés être des biens durables (besoin de maintenance et d’un suivi de la part des Promoteurs Privés). Et la 3ème dimension dans le fonctionnement est d’ordre immatériel. A l’en croire, il s’agit de l’image de la société (PMU-Mali), une image qu’il faut consolider et améliorer. Sur ce chapitre le DG du PMU a sollicité les avis des uns et des autres pour mieux aborder cette amélioration de l’image du PMU-Mali.
Enfin, le 3ème élément qui a été au centre des échanges, touchait la question de la recevabilité de chacune des parties. A cet effet, le DG Doumbia a soutenu qu’il y a un partenariat qui détermine les attentes et les engagements des parties respectives. « Nous devons rendre compte de la gestion de ce partenariat, ça doit être un partenariat gagnant-gagnant. Il y a certes deux parties qui signent mais il y a une 3ème partie que je dirais invisible, il y a les Promoteurs, il y a PMU-Mali et il y a l’Etat ou le peuple. Donc, cette question de recevabilité, nous devons voir si chaque partie est en train de remplir ses engagements….. » a conclu le DG Doumbia sur cette note d’espoir.
Par Mariam Sissoko
Source: Le Sursaut