Un séminaire de haut niveau s’est tenu, le mardi 21 mars dernier, à l’école de maintien de la paix Alioune Blondin BEYE de Bamako. Au menu, les stratégies pour une paix durable au Sahel. La cérémonie d’ouverture était présidée par le ministre de la Réconciliation nationale, de la paix et la cohésion sociale, chargé de la mise en œuvre de l’Accord pour la Paix et la Réconciliation issu du processus d’Alger, Colonel Ismaël Wagué.
Placé sous le thème : « Dialogue Interculturel Et Interreligieux : Quelles Stratégies Pour Une Paix Durable Au Sahel ? », ce séminaire a enregistré la participation de plusieurs hautes personnalités dont le ministre de l’Artisanat, de la Culture, de l’Industrie Hôtelière et du tourisme, Andogoly GUINDO, celui des Affaires religieuses et du Culte et des Coutumes, Mahamadou Koné des représentants des missions diplomatiques accréditées au Mali, des acteurs de la paix venus des pays voisins…
Ainsi, Ce colloque avait pour objectif d’approfondir les réflexions sur les mécanismes du dialogue interculturel et interreligieux afin de trouver des solutions pour une paix durable au Sahel en encourageant la cohabitation fraternelle, l’éducation, la justice, l’inclusion, la tolérance et le vivre ensemble harmonieux.
D’entrée de jeu, le ministre Ismaël Wagué s’est dit honoré de présider la cérémonie d’ouverture de ce séminaire crucial pour la paix et la cohésion nationale. Cet événement, rappelle-t-il, revêt une importance capitale tant dans la forme que dans le fond. Les participants estiment que cette situation résulte de l’intolérance et la déformation des textes sacrés à des fins « ignobles » et « malsaines ». Elle est également marqué, selon certains, par l’abandon des valeurs sociétales, de vivre ensemble et de cohésion sociale.
Dans son allocution, le ministre Wagué a aussi souligné que cette rencontre est un cadre de recherche des solutions pour endiguer le phénomène. « Nous sommes ici à la recherche de solutions pour la paix dans le Sahel, afin de défendre et promouvoir les valeurs morales, la justice sociale, la liberté et la paix. Nous aurons, non seulement, à continuer ces dialogues avec sincérité, mais aussi à considérer comme notre devoir d’enseigner et d’instruire nos peuples sur notre histoire commune ».
Donc, ce séminaire offre, selon les organisateurs, une opportunité unique de réunir les différentes parties prenantes pour une réflexion constructive sur les défis liés au dialogue interculturel et interreligieux dans la région du Sahel. La recherche de solutions concrètes pour une paix durable est plus que jamais nécessaire, selon les initiatives, pour faire face aux défis actuels et futurs.
Notons que ce séminaire de haut niveau sur le « Dialogue Interculturel Et Interreligieux » prendra fin aujourd’hui, jeudi 23 mars.
Ibrahim Djitteye
Source: LE PAYS